vendredi 19 octobre 2012

Il a été assassiné le 18 octobre 1993: Il y a 19 ans disparaissait Smaïl Yefsah.

Hier, 18 octobre, dix neuf ans jour pour jour que le défunt Smaïl Yefsah, journaliste à la télévision Algerienne, tombait sous les balles assassines des terroristes. Smaïl Yefsah, fils de Tala Amara, dans la commune de Tizi Rached à Tizi-ouzou, est venu s’ajouter, ce jour-là, à la longue liste de journalistes assassinés par les terroristes sanguinaires.
Beaucoup de temps a passé et il semblerait que la région a oublié ses enfants, eux qui lui ont fait honneur et dont elle devrait être fière. En effet, dix huit ans après, ce triste anniversaire de la disparition de Smaïl Yefsah est passé sous silence au niveau de la wilaya de Tizi-ouzou.
Cette date, qui ne doit pourtant pas être oubliée, a été ignorée. Smaïl Yefsah était l’un des symboles de la liberté de la presse et de l’information. Smaïl se rendait, en ce jour du 18 octobre 1993, comme de coutume, à son lieu de travail, il n’est jamais revenu. Ses assassins ont eu raison de lui, ne lui laissant aucune chance de s’en sortir. Ce qu’on lui reprochait, et qu’on lui a fait payer de sa propre vie, était d’être journaliste. Un journaliste avide de liberté d’expression qui tentait d’accomplir la mission que lui dictait son métier. Il faisait partie, à cette époque là, des rares journalistes dignes de ce nom. Ces mêmes journalistes que les hordes de terroristes ont tenté de faire taire à jamais. Issu d’une famille qui a vu naître plusieurs combattants et martyrs, durant de la guerre de libération, il est né le 28 octobre 1962. Smaïl Yefsah a suivi des études en sciences politiques à l’université d’Alger. En 1987, il fera un bref passage dans un journal économique en langue arabe, avant d’intégrer l’équipe rédactionnelle de l’ENTV. Il présentera les journaux télévisés, avant de se voir promu au poste de rédacteur en chef au niveau de l’entreprise de la télévision algérienne. Disparu trop tôt, son nom sera ajouté à la longue liste de ces journalistes assassinés. Ils sont plus d’une centaine, entre journalistes et spécialistes de l’information, à être tombés en martyrs.
T. Ch.in La dépéche de Kabylie.

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