[Mise à jour 18h10 le 31 Octobre 2012] Contacté par BFMTV, Gérard Longuet confirme qu'il a bien réagi à une dépêche faisant état d'une demande des Algériens à une reconnaissance par la France des crimes perpétrés lors de la période coloniale. Il qualifie son geste de "populaire", "de bon coeur" et "ne renie rien".
Cette réaction intervient après les propos tenus il y a quelques jours par un député proche de Nicolas Sarkzoy. Le 20 octobre, à la fin d’un discours, Christian Estrosi, député‑maire de Nice (sud de la France) a lancé : « Vive l’Algérie française ! » M. Estrosi s’exprimait devant des anciens combattants et des harkis de sa ville.
Interrogé par TSA, un haut responsable algérien a déclaré : « Ce geste indigne et outrageant est la marque de fabrique de ce nostalgique de l'Algérie française, mal dégrossi et fascisant. En tant qu'Algériens, fiers et indépendants, nous ne pouvons que le braver et l'accabler de notre mépris. Il ne mérite pas plus. Laissons le donc dans son milieu naturel : le caniveau des voyous de la République ».
L'ex-ministre de la Défense Gérard Longuet a assumé jeudi le bras d'honneur qu'il a fait en réponse à une demande du gouvernement algérien exigeant que la France reconnaisse les "crimes" du colonialisme, suscitant la réprobation de la majorité et le silence de son camp.
"Il a bien fait", a proclamé pour sa part sur LCI Gilbert Collard, l'un des deux députés élus en juin sous les couleurs du Front national. "J'espère que ce bras d'honneur a été tellement amplifié par les médias que ceux qui nous demandent de nous repentir l'ont reçu en pleine figure".
Aucun responsable de l'UMP n'avait réagi jeudi. Longuet, qui soutient François Fillon pour la présidence de l'UMP, avait regretté que l'autre candidat, Jean-François Copé, soit "plus clivant vis-à-vis du centre", tout en rappelant qu'il avait milité lui-même à "l'extrême droite", il y a "40 ans".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire