Les recherches ont repris ce samedi matin en Lozère dans le sud de la France pour retrouver les corps de deux personnes encore portées disparues dans le crash d’un avion de fret militaire algérien qui s’est écrasé vendredi, rapporte le journal Le Parisien. Quatre corps ont été retrouvés, alors que six personnes, cinq militaires et un représentant de la Banque d’Algérie, avaient pris place dans ce bimoteur CASA C‑295.
L’avion, qui transportait du papier fiduciaire destiné à la fabrication de billets de banque, s’était écrasé vendredi 9 novembre vers 16 heures en Lozère alors qu’il se dirigeait vers l’Algérie en provenance de l’aéroport du Bourget (banlieue de Paris). L’avion est tombé dans une zone non habitée et difficile d’accès.
Selon le journal Le Parisien, un escadron de gendarmes mobiles sera envoyé samedi matin en renfort pour participer aux recherches, a annoncé le procureur de Mende, Samuel Finielz. Il a ajouté que des enquêteurs de la gendarmerie de l'Air de Clermont Ferrand, arrivés vendredi soir, recevraient samedi le concours de leurs collègues de Lyon et de Paris. Une quinzaine d'experts de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale de Rosny‑sous‑Bois sont également attendus samedi. Soixante pompiers ont été dépêchés sur les lieux de l'accident. Le préfet de Lozère, Philippe Vignes, ainsi que le consul d'Algérie à Montpellier, Khaled Mouaki Benani, se sont rendus sur place. Une cellule de crise a été mise en place à la préfecture. Une enquête judiciaire a été ouverte.
Commission d’enquête
Le ministère algérien de la Défense nationale (MDN) a précisé vendredi que cinq militaires et un représentant de la Banque d'Algérie se trouvaient à bord de ce cargo « lors de l'exécution d'une mission d'acheminement d'équipements au profit de la Banque d'Algérie à partir de la France », en l'occurrence du papier fiduciaire servant à la fabrication de billets de banque.
Il a été « procédé à la mise sur pied d'une commission des forces aériennes pour déterminer les causes et les circonstances exactes de cet incident », selon un communiqué publié par l'APS. Une source française avait précédemment évoqué la présence de deux militaires et de quatre civils à bord de l'appareil.
In TSA.
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