Aucun matériel militaire, aucune substance toxique n’étaient embarquées à bord du CASA C-295 M. (Photo DR)
Vingt-quatre heures après le crash de l’avion militaire algérien à Trélans, en Lozère, les enquêteurs de la Section de recherches de l’armée de l’Air et du Bureau enquête accident défense (BEAD) ont commencé leur long travail d’investigation.
Pour ramasser les débris du Casa C-295 M, 200 pompiers et militaires étaient hier sur les lieux strictement préservés des regards trop curieux. Une équipe de 80 CRS est venue en renfort de Carcassonne. Car le ratissage sera difficile : les débris de l’appareil s’étalent sur une zone longue de 2 km dans une prairie en pente à forte déclivité. Six corps ont été récupérés hier dans la carlingue après le relevage de l’avion.
Identification difficile des six victimes
Le travail de l’unité d’identification des victimes de la gendarmerie s’annonce compliqué. Dans l’avion, long d’une vingtaine de mètres, étaient présents quatre militaires et deux civils algériens.
Ils étaient venus récupérer une cargaison de papier-monnaie dont les autorités algériennes n’ont pas précisé, hier, le tonnage. Le consul d’Algérie, venu de Montpellier, n’a pas souhaité répondre aux questions des journalistes.
Quelles sont les causes du crash ?
Selon Samuel Finielz, procureur de la République de Mende, l’appareil "se serait disloqué en vol", la structure de l’aéronef se brisant en deux.
Une “fatigue” de la structure n’est pas impossible, l’appareil ayant brutalement perdu de l’altitude : "L’avion a été soumis à une descente sévère et à de telles contraintes que la cellule peut s’être cassée net", expliquait ainsi Simon-Pierre Delannoy, commandant de la section de recherches de l’armée de l’Air.
L’analyse de la boîte noire, retrouvée dans la nuit de vendredi à samedi, devrait en dire plus. Par ailleurs, les autorités d’Alger ont dépêché leurs propres experts du ministère de la Défense.
Aucun matériel militaire, aucune substance toxique ne se trouvaient à bord.
Pour ramasser les débris du Casa C-295 M, 200 pompiers et militaires étaient hier sur les lieux strictement préservés des regards trop curieux. Une équipe de 80 CRS est venue en renfort de Carcassonne. Car le ratissage sera difficile : les débris de l’appareil s’étalent sur une zone longue de 2 km dans une prairie en pente à forte déclivité. Six corps ont été récupérés hier dans la carlingue après le relevage de l’avion.
Identification difficile des six victimes
Le travail de l’unité d’identification des victimes de la gendarmerie s’annonce compliqué. Dans l’avion, long d’une vingtaine de mètres, étaient présents quatre militaires et deux civils algériens.
Ils étaient venus récupérer une cargaison de papier-monnaie dont les autorités algériennes n’ont pas précisé, hier, le tonnage. Le consul d’Algérie, venu de Montpellier, n’a pas souhaité répondre aux questions des journalistes.
Quelles sont les causes du crash ?
Selon Samuel Finielz, procureur de la République de Mende, l’appareil "se serait disloqué en vol", la structure de l’aéronef se brisant en deux.
Une “fatigue” de la structure n’est pas impossible, l’appareil ayant brutalement perdu de l’altitude : "L’avion a été soumis à une descente sévère et à de telles contraintes que la cellule peut s’être cassée net", expliquait ainsi Simon-Pierre Delannoy, commandant de la section de recherches de l’armée de l’Air.
L’analyse de la boîte noire, retrouvée dans la nuit de vendredi à samedi, devrait en dire plus. Par ailleurs, les autorités d’Alger ont dépêché leurs propres experts du ministère de la Défense.
Aucun matériel militaire, aucune substance toxique ne se trouvaient à bord.
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