Dans un texte plutôt enlevé, il revient sur ses années algériennes, quand il faisait « entrer clandestinement [son] copain Abdelaziz Bouteflika » au Club Med, alors interdit aux Arabes. Il décrit l’actuel Président « torse nu et le collier de boules multicolores au cou » en énorme dragueur :
« Il emballait sec, ce qui explique qu’il continue, malgré tout le mal que je dis de lui, à m’envoyer du pinard et des dattes à chaque nouvelle année. »Pourquoi ces confidences cinquante ans après ? Parce que récemment, son ami Sid Ahmed Ghozali, ancien premier ministre algérien, lui a rendu visite à l’hôpital. C’est lui qui l’avait engagé à la Sonatrach. Parmi ses souvenirs (nostalgiques mais pas tristes) de cette grande époque :
« En 1962, on fêtait l’Indépendance dans ma résidence secondaire de Normandie, en buvant comme des trous et en bouffant du cochon ! La belle époque !http://www.sinemensuel.com/zone-de-sine/nouvelles-du-front/nouvelles-du-front-n-15/
Il avait inventé une recette de cocktail explosif , le “Bronx Sidahmed” dont j’ai toujours la composition manuscrite dans mon carnet de bar, mon livre de chevet : “Shaker à moitié plein de glaçons, 1/5 de jus d’oranges pressées, 1/5 de Cointreau, 1/5 de Noilly Prat, 2/5 de Gin Gordon’s.” »
In Rue89.
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