Ce jumelage n’est pas abordé comme « quelque chose » d’institutionnel, à travers la réception de responsables des villes, a précisé Mme Aubry. « Pour nous, le jumelage signifie que les populations, les médecins, les commerçants et les opérateurs économiques travaillent entre eux », a-t-elle soutenu, en précisant que la métropole lilloise compte entre 80 000 et 100 000 habitants d’origine algérienne dont beaucoup de Tlemcen.
Aubry reçue par Bouteflika et plusieurs ministres
« Le président Bouteflika m’avait conviée à passer par Alger pour regarder ce que nous pouvons faire au-delà de cet accord sur le jumelage avec Tlemcen. Nous avons abordé beaucoup de questions dans une discussion très ouverte et très directe. Nous avons parlé du nouveau contexte franco-algérien après la visite du président François Hollande à Alger. Nous avons parlé longuement de la situation internationale, du Mali, de la Syrie, de la situation en Tunisie, de la Libye, du Liban, de la relation Maghreb‑Europe et de la crise économique en Europe », a précisé Martine Aubry.
D’après Mme Aubry, la décision prise par Bouteflika d’autoriser le survol d’avions militaires français participant à l’intervention au Mali a été appréciée en France. « Il faut ici retrouver une relation de confiance nouvelle. Il y a toujours jusqu’à récemment des réserves de part et d’autre par rapport à l’Histoire », a-t-elle souligné.
Martine Aubry a été également reçue par les ministres de l’Intérieur, de la Culture et de la Solidarité. Sa conférence de presse à Alger a été organisée par les services de la Présidence de la République. La maire de Lille se déplaçait à Alger dans les voitures de la Présidence de la République également. Après Alger, elle se rendra à Tlemcen pour signer l’accord de jumelage avec le wali (et non pas le maire). Lille est, pour rappel, déjà jumelée avec la ville marocaine de Oujda, voisine de Tlemcen.
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