
MERCREDI. Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, a déclaré mercredi que les opérations et combats se poursuivent au Mali pour éradiquer les groupes terroristes.
Après la mort mardi d'un soldat français et d'une vingtaine d'islamistes, l'offensive conjointe des forces françaises et maliennes dans le massif des Ifoghas, dans l’extrême nord du Mali, se poursuit «pour éradiquer les groupes terroristes» déclare mercredi Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense.
«Depuis deux jours des repérages de cibles, c'est-à-dire des réserves d'armes et d'essence, avaient été effectués dans le massif des Ifoghas» précise Jean-Yves Le Drian mercredi sur France 2. «Dès lors, la décision de lancer cette nouvelle opération a été prise et les affrontements se poursuivent avec les groupes terroristes. Notre rôle est d'éradiquer ces groupes islamistes. Nous sommes engagés dans une guerre contre ces groupes qui sont extérieurs à la population malienne.»
L'accrochage au cours duquel Harold Vormezeele le soldat français a été tué est survenu mardi «peu avant 11h», selon le site du ministère de la Défense. «Des éléments français constitués d'une section de commandos parachutistes, renforcée d'un contrôleur aérien avancé et d'une patrouille blindée en mission de reconnaissance dans le massif de l'Adrar à une cinquantaine de kilomètres au sud de Tessalit, ont été pris à partie par des groupes terroristes», a-t-on souligné.
«Une patrouille de deux Mirage 2000D, en mission d'appui au profit des troupes au sol dans la zone, est intervenue et a détruit deux nids de mitrailleuses lourdes» des groupes islamistes armés, selon le ministère de la Défense. L'état-major de l'armée française a indiqué que «près de 150 soldats français et maliens» ont lancé l'opération «Panthère 4» et neutralisé plus d'une vingtaine d'éléments terroristes.
Cette opération, baptisée «Panthère 4», vise à «fouiller, rechercher le contact, fixer l'ennemi et le neutraliser» dans le massif des Ifoghas, a expliqué le porte-parole de l'armée française, le colonel Thierry Burkhard. Le colonel a averti que «ce n'est que le début de la fouille» du massif.
Le gouvernement soupçonne les islamistes de détenir dans cette zone les otages français du Sahel.
«Aller jusqu'au bout», dit Hollande
Le président français François Hollande a déclaré qu'il s'agit pour l'armée française d'«aller jusqu'au bout, c'est-à-dire l'arrestation des derniers chefs ou groupes terroristes qui demeurent à l'extrême nord du Mali».
François Hollande a également indiqué que l'armée française effectuait désormais «la dernière phase de l'opération au Mali.
VIDEO. Hollande : «Un légionnaire a perdu la vie» au Mali
Plus de 5.000 soldats africains appelés à prendre le relais des forces françaises et à sécuriser les villes sont désormais déployés sur le sol malien, selon Paris.
Depuis le début de l'intervention française le 11 janvier contre les groupes islamistes armés qui occupaient le nord du pays, les grandes villes --Gao, Tombouctou et Kidal-- ont rapidement été «libérées» et ses occupants ont pris la fuite, se retranchant notamment dans le massif des Ifoghas. Mais ils ont aussi lancé des opérations typiques de guérilla: attentats suicide à Gao et dissémination de mines, qui ont coûté la vie à plusieurs civils maliens.
L'accrochage au cours duquel Harold Vormezeele le soldat français a été tué est survenu mardi «peu avant 11h», selon le site du ministère de la Défense. «Des éléments français constitués d'une section de commandos parachutistes, renforcée d'un contrôleur aérien avancé et d'une patrouille blindée en mission de reconnaissance dans le massif de l'Adrar à une cinquantaine de kilomètres au sud de Tessalit, ont été pris à partie par des groupes terroristes», a-t-on souligné.
«Une patrouille de deux Mirage 2000D, en mission d'appui au profit des troupes au sol dans la zone, est intervenue et a détruit deux nids de mitrailleuses lourdes» des groupes islamistes armés, selon le ministère de la Défense. L'état-major de l'armée française a indiqué que «près de 150 soldats français et maliens» ont lancé l'opération «Panthère 4» et neutralisé plus d'une vingtaine d'éléments terroristes.
Cette opération, baptisée «Panthère 4», vise à «fouiller, rechercher le contact, fixer l'ennemi et le neutraliser» dans le massif des Ifoghas, a expliqué le porte-parole de l'armée française, le colonel Thierry Burkhard. Le colonel a averti que «ce n'est que le début de la fouille» du massif.
Le gouvernement soupçonne les islamistes de détenir dans cette zone les otages français du Sahel.
«Aller jusqu'au bout», dit Hollande
Le président français François Hollande a déclaré qu'il s'agit pour l'armée française d'«aller jusqu'au bout, c'est-à-dire l'arrestation des derniers chefs ou groupes terroristes qui demeurent à l'extrême nord du Mali».
François Hollande a également indiqué que l'armée française effectuait désormais «la dernière phase de l'opération au Mali.
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Plus de 5.000 soldats africains appelés à prendre le relais des forces françaises et à sécuriser les villes sont désormais déployés sur le sol malien, selon Paris.
Depuis le début de l'intervention française le 11 janvier contre les groupes islamistes armés qui occupaient le nord du pays, les grandes villes --Gao, Tombouctou et Kidal-- ont rapidement été «libérées» et ses occupants ont pris la fuite, se retranchant notamment dans le massif des Ifoghas. Mais ils ont aussi lancé des opérations typiques de guérilla: attentats suicide à Gao et dissémination de mines, qui ont coûté la vie à plusieurs civils maliens.
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