lundi 4 février 2013

Mali : les forces spéciales françaises à l'action

Une opération de libération des otages avec les forces spéciales est en préparation . D eux chefs islamistes ont été capturés par les rebelles touaregs près de la frontière algérienne.

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19h06 : Des menaces peintes sur le mur d'une école française à Tunis - Des graffitis menaçant les Français de représailles en raison de l'intervention militaire au Mali ont été peints dans la nuit de dimanche à lundi sur l'un des murs d'enceinte d'une école française de Tunis. « Je viens vous égorger mécréants » et « Vous tuez nos frères au Mali, attendez les jours qui viennent, adorateurs de la croix », ont été inscrits à la peinture noire sur l'un des murs de l'école Robert Desnos, dans le quartier El Omrane de Tunis, selon des témoins interrogés. Dans l'après-midi, l'enceinte avait été repeinte et les graffitis n'étaient plus visibles. L'ambassade de France a confirmé ces dégradations mais n'a pas souhaité faire de commentaire.
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17h26 : L'opération contre les islamistes au Mali doit « aller jusqu'au bout » - Le ministre malien des Affaires étrangères Tiéman Coulibaly a plaidé pour que l'opération militaire au Mali aille « jusqu'au bout » afin de « détruire les réseaux terroristes », tout en se montrant dubitatif sur le déploiement de Casques bleus souhaité par Paris et Washington. « Il faut mener cette opération jusqu'au bout et détruire les réseaux terroristes qui sont au Mali », a déclaré Tiéman Coulibaly. « L'Etat malien souhaite que la France aille au bout de sa mission qui est d'aider à la restauration de l'intégrité territoriale du Mali ». « Il faut aller au bout », a-t-il insisté à plusieurs reprises. « C'est ce que nous attendons de la France et c'est ce que la France a décidé de faire ». Selon le ministre malien, après les grandes villes de Gao et Tombouctou, la ville de Kidal n'est « pas loin d'être libérée ». « Il y a eu des opérations aériennes dont les objectifs principaux étaient la destruction des dépôts logistiques, d'un certain nombre d'infrastructures des groupes terroristes. Il s'agit en réalité de préparer le terrain à l'avancée de la Misma (force interafricaine autorisée par l'ONU) et des troupes maliennes au sol », a-t-il dit.
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AFP
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15h31 : Opération de libération des otages en préparation. La Misma (la Mission Internationale de Soutien au Mali) confirme, au micro de BFMTV , qu'une opération franco-africaine visant à libérer les otages serait en cours de préparation. « Nous y travaillons, nous y travaillons, a indiqué le général Shehu Abdul Kadir, commandant en chef de la Misma. « Je ne veux pas vous révéler la teneur de nos plans. On garde ça pour nous, pour l'instant. Les autorités compétentes vous préviendront. » Selon des experts, les forces spéciales (FS) françaises se redéploient dans le massif des Ifoghas (nord-est du Mali), pour y traquer les groupes islamistes armés qui détiennent probablement sept otages français. « Des petits commandos du 13e régiment de dragons parachutistes (RDP) nomadisent dans la région pour discrètement tâter le terrain où l'on pense qu'il y a des caches d'armes ou des pick-up », dit Pierre Servent, colonel de réserve et spécialiste des questions militaires. « Cette capacité à nomadiser en laissant une très petite empreinte au sol pendant des jours est dans l'ADN des forces spéciales avec l'expérience acquise dans la région de Spin Boldak en Afghanistan », assure-t-il. Six hommes sont larguées d'un Transall à 4.000 mètres pour dériver dans le plus grand silence sur plusieurs km sous une voile spéciale avant de se poser dans la zone. Dans leur sac de 60 kilos, surnommé le « menhir », se trouvent vivres, fusil de précision, appareil photo-caméra, ordinateur, antenne satellitaire: de quoi tenir plusieurs jours en autonomie totale, dans un trou, pour renseigner en temps réel. Dans le massif des Ifoghas, les FS devraient également prendre contact avec des groupes armés touareg pour tenter de faire alliance pour traquer les groupes d'Aqmi, relève Pascal Le Pautremat.
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15h28 : La bataille de la reconstruction pour le Mali - Trois semaines après l'intervention française au Mali, les soldats français et maliens ont repris Gao, Tombouctou, Kidal. Il faut maintenir restaurer l'Etat, reconstruire l'économie. Une autre bataille. Entretien avec Didier Billion, directeur-adjoint de l'Iris.
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Joe Biden et François Hollande - DR
Joe Biden et François Hollande - DR
15h22 : Rencontre entre François Hollande et Joe Biden -François Hollande a exprimé sa « gratitude » aux Etats-Unis pour leur « soutien » à l'intervention de l'armée française au Mali, lors d'une déclaration conjointe avec le vice-président américain Joe Biden à l'Elysée. « Je veux ici exprimer devant le vice-président ma gratitude », a déclaré le président de la République, au côté de M. Biden. « Sur le Mali, j'ai apprécié le soutien dès la décision que j'ai prise de l'intervention de la France au nom de la communauté internationale. Soutien des Etats-Unis, soutien politique, soutien matériel, soutien aussi logistique, soutien dans le cadre de la conférence des donateurs », a énuméré le chef de l'Etat. Joe Biden a, pour sa part, rendu hommage au « courage » et à la « compétence impressionnante » des soldats français et a félicité la France pour son « action décisive » au Mali. « Au nom du président américain et au nom du peuple américain, nous vous félicitons pour votre action décisive (au Mali) et je dois aussi louer la compétence impressionnante des forces militaires françaises (...) Vous avez des forces armées très courageuses et très compétentes », a déclaré le vice-président américain. Paris et Washington sont convenus de la nécessité de mettre en place « aussi rapidement que possible » au Mali une force de maintien de la paix placée sous l'autorité de l'ONU, a également déclaré le vice-président américain. « Nous sommes tombés d'accord sur le fait que la force africaine au Mali soit aussi rapidement que possible placée sous l'autorité de l'ONU », a dit Joe Biden. C'est « une opération qui devra devenir une opération de maintien de la paix », venait de dire à son côté François Hollande. Pour plus d'info lire : Joe Biden apporte son soutien fort et massif à l'action militaire française au Mali .
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14h18 : Les rebelles touaregs disent détenir deux chefs islamistes -Les rebelles touaregs du nord du Mali ont dit lundi avoir capturé deux chefs islamistes qui fuyaient les bombardements de l'aviation française près de la frontière algérienne. Mohamed Moussa Ag Mohamed, membre du groupe Ansar Dine, était responsable de l'application de la charia, la loi islamique, à Tombouctou jusqu'à ce que la ville sainte soit reprise par les forces maliennes et françaises. L'autre captif, Oumeini Ould Baba Akhmed, serait responsable de l'enlèvement d'un otage français revendiqué par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). « Nous avons poursuivi un convoi islamiste près de la frontière et avons arrêté deux hommes avant-hier (samedi, NDLR) », a déclaré Ibrahim Ag Assaleh, un porte-parole du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le mouvement indépendantiste touareg un temps allié aux islamistes. « Ils ont été interrogés et envoyés à Kidal », a-t-il ajouté à Ouagadougou, au Burkina Faso.
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Soldat français - AFP
Soldat français - AFP
12h39 : La traque aux jihadistes se poursuit. L'armée française et des militaires de l'armée tchadienne poursuivent lundi dans le massif des Ifoghas, au nord de Kidal, tout près de la frontière algérienne, leur traque aux groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda qui s'y sont repliés après leur fuite des grandes villes du nord Mali. C'est dans cette immense zone de montagnes et de grottes, berceau des Touareg, qu'une bonne partie des chefs et des combattants des groupes islamistes armés se sont réfugiés. Les arrestations de Mohamed Moussa Ag Mouhamed, considéré comme le numéro trois d'Ansar Dine et d'Oumeïni Ould Baba Akhmed, un haut responsable du Mujao, le mouvement jihadiste de la région de Gao, ont été revendiquées par le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA). Kidal a longtemps été le bastion d'Ansar Dine, mais avant même l'arrivée de troupes françaises, elle était passée sous le contrôle du Mouvement islamique de l'Azawad (MIA, dissidence d'Ansar Dine s'affirmant « modérée ») et du MNLA. Ces deux groupes ont affirmé soutenir l'arrivée des soldats français à Kidal, mais refusent la présence de militaires maliens et ouest-africains, notamment par crainte d'exactions contre les membres des communautés arabe et touareg de la ville, parfois assimilés aux groupes islamistes armés.
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12h22 : L'armée algérienne renforce sa présence à la frontière malienne. L'Algérie, qui partage près de 1.400 km de frontières avec le Mali, a renforcé la présence de son armée à la frontière avec le Mali, fermée depuis le 14 janvier, afin d'éviter les incursions des islamistes armés venus du nord, a déclaré lundi à l'AFP un député de Tamanrasset, ville frontalière avec ce pays en guerre. « L'armée est déployée depuis un moment à la frontière mais des renforts ont été envoyés depuis le début de la guerre (au Mali). Il s'agit d'éviter l'infiltration de groupes terroristes », a indiqué Mohamed Baba Ali. « Sans ces renforts, il y aurait eu des incursions de terroristes venus du nord Mali », a-t-il ajouté.
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10h49 : La France va reprendre son aide au Mali, gelée depuis le coup d'Etat militaire du 22 mars 2012, a annoncé le ministre chargé du Développement Pascal Canfin. « L'aide publique au développement (APD) va reprendre progressivement à partir du moment où la conditionnalité, c'est-à-dire une feuille de route qui va mener idéalement à des élections en juillet, a été levée », a déclaré à l'AFP le ministre français. « L'APD va reprendre dans un cadre européen », a-t-il insisté. « Dans un premier temps, il s'agit de reprendre les 150 millions d'euros qui avaient été gelés après le coup d'Etat » qui a renversé le président Amadou Toumani Touré, a-t-il dit, soulignant que l'UE a également décidé de reprendre son aide pour un montant déjà annoncé de 500 millions d'euros. « Cette reprise de l'aide sera progressive, adossée à la feuille de route. Les décaissements, en crédits humanitaires et de développement, se feront en fonction des progrès de la feuille de route », a-t-il insisté.
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10h25 : Sommet islamique en Egypte -Les dirigeants de l'Organisation de coopération islamique (OCI) se réunissent mercredi au Caire pour un sommet qui devrait être dominé par le Mali et la Syrie. Une réunion ministérielle préparatoire s'ouvre lundi dans la capitale égyptienne où sont attendus les chefs d'Etat ou de gouvernement de quelque 26 des 57 membres de l'OCI. Même si les pays membres ont réagi en rangs dispersés à l'intervention militaire française au Mali et à la crise syrienne, le sommet du Caire sera l'occasion de « coordonner les positions et de soutenir la souveraineté et l'intégrité territoriale des Etats », a déclaré le secrétaire général de l'OCI, Ekmeleddin Ihsanoglu. « Personnellement, je m'inquiète beaucoup de la vague de violence et de l'extrémisme religieux dans des pays islamiques, confrontés à des problèmes économiques et à la corruption politique. Comme c'est le cas au Mali », a ajouté M. Ihsanoglu, qui doit quitter l'OCI fin 2013 après deux mandats de 8 ans.
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Soldat français - AFP
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9h12 : Le retrait français de Tombouctou « peut venir très vite » - Un retrait militaire français de Tombouctou au Mali « peut venir très vite », a affirmé le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, sans dire si les troupes à nouveau disponibles pourraient participer à une offensive terrestre dans le nord du pays. Interrogé sur France Inter pour savoir si les frappes aériennes de ce week-end dans la région de Kidal visaient à affaiblir l'adversaire avant une attaque au sol, Laurent Fabius a répondu: « Il s'agit de détruire leurs bases arrières, leurs dépôts ». Le ministre n'a pas répondu à la question d'une éventuelle offensive terrestre. « Dans les villes que nous tenons, nous souhaitons être rapidement relayés par les forces africaines de la Misma », la force interafricaine autorisée par l'ONU, a-t-il ajouté.

Laurent Fabius et les otages français au Mali... par franceinter
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08h53 : Menace terroriste croissante en Afrique du Nord -Selon l'analyse de trois responsables du renseignement américain, rapportée par l'agence Bloomberg, les groupes islamistes en Afrique du Nord constituent une menace croissante pour des intérêts occidentaux dans la région. Ces groupes bénéficient d'un équipement mutualisé et, plus inquiétant jugent les responsables, du renfort de jihadistes venus d'Europe et d'ailleurs, capables de circuler à l'étranger grâce à leur passeport. Ces jihadistes « externes » viendraient d'une dizaine de pays. Autre élément alarmant : les Etats-Unis disposent pour l'heure d'un faible réseau de renseignement dans la région, et les pays du Sahel concernés sont en la matière très peu actifs. Seule l'Algérie dispose de forces anti-terroristes compétentes, notent les responsables, mais le pays limite ses efforts pour protéger ses frontières et son territoire. La crainte principale est l'instauration d'une zone sanctuaire islamiste dans la région. L'intervention française, si elle parvient à « nettoyer » la zone située au nord de Kidal, pourrait permettre de déstabiliser l'organisation des groupes armés.
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Soldat français - AFP
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06h52 : Arrestation de Mohamed Moussa Ag Mouhamed confirmée -Les opérations se poursuivent dans la région de Kidal, où l'armée française a mené des frappes aériennes intenses ce week-end. C'est autour de Kidal, dans le massif des Ifoghas, que seraient détenus les sept otages français au Sahel, selon Paris. C'est aussi dans cette vaste zone de montagnes et de grottes autour de Kidal que, selon des experts et des sources de sécurité régionales, une bonne partie des chefs et des combattants des groupes islamistes se sont réfugiés. Parmi eux, se trouveraient l'Algérien Abou Zeïd, un des émirs les plus radicaux d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et Iyad Ag Ghaly, chef d'Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), un ex-rebelle touareg malien des années 1990, originaire de Kidal qui connaît parfaitement la région. L'un d'entre eux, Mohamed Moussa Ag Mouhamed, présenté comme le numéro trois d'Ansar Dine, a été arrêté dimanche dans cette région. « Mohamed Moussa Ag Mouhamed a été arrêté par un groupe armé. Il est conduit vers Kidal », a annoncé une source de sécurité malienne jointe depuis Gao (nord-est). L'information a été confirmée par un fonctionnaire au gouvernorat de Kidal, Abdoulaye Touré. « C'était l'idéologue d'Ansar Dine à Tombouctou (nord-ouest), la tête pensante de l'organisation là-bas. Il a été arrêté à In Hallil, près de la frontière algérienne par un groupe arme allié. Il est en route pour Kidal », a précisé Abdoulaye Touré, sans plus de détails.
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LA JOURNEE DE DIMANCHE
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21h42 : Les otages français enlevés au Niger probablement dans le nord du Mali - Le président nigérien Mahamadou Issoufou a affirmé que les quatre otages français enlevés au Niger en septembre 2010 « sont vivants » et se trouvent probablement dans le nord du Mali. « Les informations que l'on a, c'est qu'ils sont vivants. Probablement, ils sont au Nord Mali, vers la frontière avec l'Algérie dans les montagnes des Ifoghas, selon les informations dont on dispose actuellement », a déclaré le chef de l'Etat nigérien sur TV5 Monde. Interrogé sur les groupes armés qui ont occupé le nord du Mali pendant plusieurs mois avant l'intervention militaire française le 11 janvier dernier, le président nigérien a dit considérer « que ces jihadistes ne sont pas des musulmans ». « Ce sont des trafiquants de drogue, des trafiquants d'armes, pour la plupart des repris de justice. L'islam prêche la modération et n'est pas pour l'extrémisme. Ils (les jihadistes) sont en train de dévoyer l'islam, de l'instrumentaliser, de salir notre religion », a dit M. Issoufou.
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AFP
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21h24 : Un haut responsable d'Ansar Dine arrêté -Un haut responsable d'Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), un des groupes islamistes qui a occupé pendant des mois le nord du Mali et commis de nombreuses exactions, a été arrêté près de la frontière algérienne par un « groupe armé ». « Mohamed Moussa Ag Mouhamed, le numéro trois de Ansar Dine, celui qui ordonnait de couper les mains, a été arrêté par un groupe armé. Il est conduit vers Kidal », annonce une source de sécurité malienne jointe depuis Gao.
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20h49 : Un mouvement représentant les Arabes appelle à la mobilisation générale -Un mouvement représentant les Arabes du nord du Mali a appelé ses militants et ses cadres à la « mobilisation générale » dans les camps de réfugiés en Mauritanie, afin de « gérer la crise que traversent les populations » originaire de ces régions. Le Front islamique arabe de l'Azawad (FIAA) a dénoncé les « graves exactions, massacres dont sont victimes les populations civiles nomades (Arabes, Touareg et Peuls) », selon lui « perpétrées par l'armée malienne avec les seconds couteaux de ses milices, dans le sillage de l'avancée des troupes françaises ». Revendiquant le titre de « dépositaire de la protection des intérêts vitaux communautaires des Arabes du nord du Mali », le FIAA lance un appel à ses « cadres militaires et civils » pour une « mobilisation générale, dans les camps les plus proches ». ;Le FIAA était à l'origine un groupe de rebelles touareg, qui avait ensuite engagé des négociations avec les autorités de Bamako. Il affirme aujourd'hui défendre « le maintien de l'unité et de l'intégrité du Mali », mais demande un « cadre nouveau et réajusté » définissant le statut des communautés touareg, arabe et peul. L'Azawad est le nom donné par les Arabes et Touareg au nord du Mali.
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20h06 : Des forces spéciales françaises au Niger -Le président du Niger Mahamadou Issoufou a confirmé dimanche que des forces spéciales françaises protégeaient dans son pays des sites miniers d'uranium. « Absolument, je le confirme », a déclaré le président du Niger lors de l'émission Internationales sur TV5Monde/RFI/Le Monde, en réponse à une question posée à ce sujet. « Nous avons décidé, surtout au regard de ce qui s'est passé en Algérie, avec l'attaque du site gazier d'In Amenas, de ne pas prendre de risques et de renforcer la protection des sites miniers », a-t-il ajouté. Le président du Niger a tenu secret le nombre des forces spéciales concernées.
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19h51 : « Les Etats-Unis appuient la France au Mali » - Dans une interview au Figaro , le vice-président américain Joe Biden, qui effectue une tournée européenne, revient sur l'attitude des Etats-Unis vis-à-vis de l'intervention française au Mali. « Nous partageons les objectifs de la communauté internationale de priver les terroristes de tout sanctuaire et de restaurer une gouvernance démocratique au Mali », explique Joe Biden. « En ce qui concerne l'opération militaire menée par la France, les Etats-Unis ont fourni un appui significatif -incluant échanges de renseignements, transport aérien et ravitaillement en vol. » Le vice-président américain insiste également sur le « volet politique » nécessaire pour régler la situation au Mali. « Assurer la stabilité à long terme du Mali et la mise en place d'un gouvernement représentatif ne requerra pas seulement les efforts des Etats-Unis et de la France, mais l'implication des pays de la région et au-delà, ainsi que des institutions internationales », juge-t-il.
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18h26 : « Il fallait intervenir et cette opération a été réussie » - L'opération des forces armées françaises au Mali est « réussie », mais « la victoire n'est pas acquise », a estimé l'ancien ministre UMP des Affaires étrangères Alain Juppé. « Il fallait intervenir et cette opération a été réussie », a-t-il déclaré dans le cadre du « Grand rendez-vous » Europe 1/Le Parisien-Aujourd'hui en France/i>télé. « Je crois qu'il faut tirer un grand coup de chapeau à nos forces armées », a-t-il ajouté. Pour autant, juge le maire de Bordeaux, « la victoire n'est pas acquise, parce que nous n'avons pas anéanti les terroristes ». « Il se sont enfuis, ils sont donc quelque part. Ils sont dans le nord du Mali. Ils sont désorganisés mais ils peuvent se réorganiser, donc aujourd'hui, nous entrons dans une deuxième phase qui peut prendre la forme d'une guérilla ou d'attentats terroristes », a-t-il estimé.
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16h51 : « Clarification politique » du Qatar -Harlem Désir, premier secrétaire du PS, a demandé une « clarification politique » du Qatar à l'égard des groupes terroristes, après les critique émises par le Premier ministre cheikh Hamad sur l'intervention française au Mali. « Il faut une clarification politique de la part du Qatar qui a toujours nié participer à quelque financement de groupe terroriste que ce soit et qui devrait avoir une attitude sur le plan diplomatique beaucoup plus ferme vis-à-vis de ces groupes qui menacent la sécurité du Sahel », a déclaré M. Désir sur Radio J. Le numéro un du PS a relevé « des déclarations politiques d'un certains nombre de responsables qataris mettant en cause l'intervention de la France (...) il y a là une attitude qui n'est pas coopérative et qui est une forme d'indulgence à l'égard des groupes terroristes qui occupaient le nord Mali et qui n'est pas normal de la part du Qatar ».
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15h39 : Combats au sol avec des jihadistes - Selon des sources militaires maliennes, des combats ont opposé samedi des soldats français et maliens à des hommes d'Ansar Dine dans les environs de Kidal. Des hélicoptères d'assaut et des avions de transport de troupes français acheminant des forces spéciales ont quitté Gao pour renforcer les contingents de la France et du Tchad stationnés à l'aéroport de Kidal. La ville de Kidal elle-même est contrôlée par les autonomistes touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), qui s'y sont installés après la fuite des combattants d'Ansar Dine lundi.
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14h47 : Les chefs des groupes islamistes visés par les frappes - La zone de Tessalit, à 200 km au nord de Kidal, près de l'Algérie, a été la cible dans la nuit de samedi à dimanche « d'importantes frappes aériennes », selon le porte-parole de l'état-major des armées françaises, le colonel Thierry Burkhard. Il a précisé que ces bombardements visaient « des dépôts logistiques et des centres d'entraînement » des groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda, un peu plus de trois semaines après le début de l'intervention militaire française. C'est aussi dans cette vaste zone de montagnes et de grottes autour de Kidal que, selon des experts et des sources de sécurité régionales, une bonne partie des chefs et des combattants des groupes islamistes se sont réfugiés. Parmi eux, se trouveraient l'Algérien Abou Zeïd, un des émirs les plus radicaux d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et Iyad Ag Ghaly, chef d'Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), un ex-rebelle touareg malien des années 1990, originaire de Kidal qui connaît parfaitement la région. Les rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) ont d'ailleurs affirmé avoir eu vendredi « un accrochage » avec une unité d'islamistes dans la région de Tessalit, qui s'est conclu par « l'arrestation de plusieurs jihadistes ». De nouveaux renforts français sont arrivés samedi à Kidal par avion, selon des habitants. Et des soldats tchadiens (pays non membre de l'Afrique de l'Ouest) ont commencé à se déployer en ville. Selon plusieurs témoignages d'habitants, militaires français et tchadiens ont patrouillé pour la première fois samedi dans les rues de Kidal. Des Tchadiens ont même été aperçus sur le marché de la ville, en train de faire des courses. Le contingent tchadien à Kidal serait d'environ 150 soldats, selon des témoins.
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14h19 : « Un très bon exemple pour le monde » -Le vice-Premier ministre israélien, Ehud Barak, a qualifié à Munich de « très bon exemple pour le monde » l'opération militaire française contre les groupes islamistes armés au Mali, pour laquelle il a félicité le président François Hollande. « Il n'a pas seulement analysé la situation, mais il a agi et il a combattu les terroristes. C'est un très bon exemple pour le monde », a déclaré M. Barak, au dernier jour de la Conférence internationale sur la sécurité. Egalement ministre israélien de la Défense, Ehud Barak devait débattre dans la matinée avec le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, mais ce dernier, qui a accompagné samedi le président Hollande au Mali, a annulé sa participation.
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13h43 : Les tabilans du Pakistan condamnent la « guerre idéologique » au Mali -Les talibans du Pakistan ont condamné l'intervention française au Mali, la qualifiant de « guerre idéologique », et appelé « le monde musulman » à s'unir pour y résister, dans une vidéo rendue publique dimanche. « Le gouvernement français a attaqué des moudjahidines au Mali et l'Amérique soutient la France. Je demande à tout le monde musulman de s'unir parce que c'est une guerre idéologique », lance Ehsanullah Ehsan, porte-parole des talibans du Pakistan, dans ce message vidéo remis aux journalistes dans le nord-ouest du Pakistan. Puisque tous les « non-croyants » sont unis, poursuit le message, « alors tous les musulmans doivent s'unir et se soutenir ».
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11h16 : Bamako souhaite que l'opération française se poursuive -Le ministre malien des Affaires étrangères, Tieman Hubert Coulibaly, a souhaité que l'opération militaire française Serval se poursuive au Mali « face à des combattants aguerris dont il faut détruire l'arsenal ». « Avec l'arrêt de la progression des terroristes et la libération des trois grandes villes du Nord, l'opération Serval va permettre l'installation dans cette zone de l'armée malienne et de la Misma, la Mission internationale de soutien au Mali. Mais face à des combattants aguerris dont il faut détruire l'arsenal, nous souhaitons que la mission continue. D'autant que la dimension aérienne est très importante », a déclaré M. Coulibaly dans un entretien au Journal du dimanche .
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10h58 : « Importantes frappes aériennes » au nord de Kidal -D' »importantes frappes aériennes » ont été effectuées dans la nuit de samedi à dimanche au nord de Kidal et dans la région de Tessalit, au Mali, a annoncé le porte-parole de l'état-major des armées françaises. Le colonel Thierry Burkhard a précisé que ces bombardements visaient « des dépôts logistiques et des centres d'entraînement » des groupes islamistes armés, dans ces zones proches de la frontière avec l'Algérie. Pour ces opérations de frappes, au total « 30 appareils ont été engagés »: « chasseurs bombardiers, avions ravitailleurs, de reconnaissance », a-t-on souligné de même source.

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