Borloo renonce à tous ses mandats
Jean-Louis Borloo a décidé de démissionner de « ses fonctions et mandats » politiques. L’ancien ministre, qui a été hospitalisé fin janvier pour une pneumonie aigüe, va donc renoncer à la présidence de l’UDI et du Parti Radical, ainsi qu’à son rôle de chef de file des centristes à l’Assemblée nationale.
Cette annonce intervient la veille de la présentation des têtes de liste des centristes aux européennes. L’UDI se présente avec le Modem sous l’étiquette « l’Alternative ». La famille centriste, rarement réunie, espère faire de bons scores le 25 mai prochain en incarnant une position pro-Europe face aux souverainismes de toutes farines.
Dans un courrier envoyé au comité exécutif de son parti, Jean-Louis Borloo explique :
« Je n’ai pas, en l’état, toute l’énergie nécessaire pour remplir complètement mes responsabilités. J’ai donc décidé de laisser la place libre à celles et ceux qui vont prendre le relais. Je leur fais toute confiance, les talents ne manquent pas à l’UDI. »
Jean-Louis Borloo est l’une des rares personnalités médiatiques de l’UDI. Son retrait devrait permettre à François Bayrou, désormais maire de Pau, de phagocyter une partie de l’espace politique au centre.
En ce qui concerne l’UDI, une présidence par intérim devrait permettre l’organisation d’un congrès pour la fin de l’année. A moins que le retrait de son président n’entraîne une recomposition de l’UDI. Sur Twitter, Arnaud Dassier, l’un des dirigeants du Parti libéral démocrate (PLD), estime par exemple que, sans Borloo, sa formation n’a plus rien à faire au sein de ce rassemblement de partis.
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