Saïd Sadi persiste et signe. Pour lui, les jeux concernant l’élection présidentielle du 17 avril sont faits. Il l’a dit aux membres d’une délégation de l’ONU qui séjourne actuellement à Alger. « L’élection se jouera sur le rapport de force qui prévaudra dans le système. En l’état actuel des choses, tout porte à croire que l’actuel chef de l’État sera le vainqueur de cette guerre de tranchées », a expliqué M. Sadi, selon des informations rapportées, ce dimanche 13 avril, par le journal Liberté. « On estime que plus de trois millions de voix appartenant aux militaires, policiers, gendarmes, douaniers, membres de la Protection civile et leurs familles, sont laissées à la discrétion du pouvoir », a affirmé M. Sadi.
L’ancien président du RCD redoute, toutefois, des incidents le jour de l’élection. « Il est possible que des incidents plus ou moins sérieux surviennent le jour du vote », a-t-il dit. « Ces affrontements, s’ils venaient à avoir lieu, ne devraient pas, en tout cas dans un premier temps, dépasser les cercles claniques », estime M. Sadi. Selon lui, aucun candidat n’est assez crédible pour dénoncer la fraude alors que « tous connaissaient les conditions dans lesquelles ils s’étaient engagés ». Mais ces « dérapages » peuvent constituer une aubaine pour « un clan de l’armée » qui s’en saisirait pour « justifier son retour au-devant de la scène », a ajouté M. Sadi, en allusion au DRS.
source : tsa
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