vendredi 17 octobre 2014

Le 17 octobre 1961, la justice se noya dans la Seine. Cette journée sanglante occupe une place d'honneur dans la liste des atrocités commises par l'Etat français durant la guerre d'Algérie. Ce jour-là, à l'initiative du Front de libération nationale (FLN), 30 000 Algériens descendent manifester dans les rues de Paris pour protester pacifiquement contre le couvre-feu décrété à leur intention par le préfet de police, Maurice Papon. La police, chauffée à blanc par les nombreuses pertes que lui font subir les attentats du FLN sur le territoire français, et couverte par ses autorités de tutelle, se livre à une répression sanglante, dont le nombre de victimes est estimé entre 80 et 200 morts. Les cadavres seront, pour certains, retrouvés flottant dans la Seine. Aucune reconnaissance ni réparation officielles depuis lors.

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