Le 2 juin 1993, Tahar DJAOUT, écrivain algérien de grand talent, tombait sous les balles des terroristes islamistes du FIS. Son œuvre, en langue française, est composée de romans, de nouvelles, de poèmes et d’essais. Elle témoigne de l’envergure de sa pensée et de son style. Il fut aussi le bâtisseur infatigable de l’histoire littéraire algérienne grâce à ses chroniques dans « Algérie-Actualité ».
« Notre religion récuse les créateurs pour leur ambition et leur manque d'humilité ; oui , elle les récuse par souci de préserver la société des tourments qu'apporte l'innovation. Vous savez en outre, comme moi , que nous constituons aujourd'hui un peuple de consommateurs effrénés et de farceurs à la petite semaine. Des combinards, oui, il en existe, des bricoleurs aussi qui font dans le trompe-l'œil et immédiatement utilitaire. Mais l'inventeur - auquel se rattachent des notions aussi dépaysantes que l'effort, la patience, le génie, le désintéressement - relève d'une race encore inconnue chez nous. »
Les Vigiles, Tahar Djaout 1991
mardi 2 juin 2015
Le 2 juin 1993, Tahar DJAOUT, écrivain algérien de grand talent, tombait sous les balles des terroristes islamistes du FIS. Son œuvre, en langue française, est composée de romans, de nouvelles, de poèmes et d’essais. Elle témoigne de l’envergure de sa pensée et de son style. Il fut aussi le bâtisseur infatigable de l’histoire littéraire algérienne grâce à ses chroniques dans « Algérie-Actualité ».
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