vendredi 16 septembre 2016

La Ville de Nîmes interdit une conférence de l'islamologue Hani Ramadan


La municipalité de Nîmes a annoncé ce vendredi 16 septembre qu'elle interdisait la tenue d'une conférence organisée samedi par la mosquée Lumière et Pitié, au cours de laquelle devait intervenir l'islamologue suisse Hani Ramadan, frère de Tariq Ramadan.
"Après avoir informé monsieur le préfet du Gard, j'ai décidé de prendre un arrêté interdisant la conférence prévue samedi 17 septembre, organisée par la mosquée Lumière et Piété au cours de laquelle devait s'exprimer Monsieur Hani Ramadan", écrit Franck Proust, premier adjoint de la ville, qui assume les fonctions de maire pendant la convalescence de Jean-Paul Fournier (LR), qui a subi un pontage coronarien en juillet.
"Cet individu est coutumier des prises de paroles qui vont à l'encontre des valeurs de la République", dit M. Proust.
"La tenue de cette conférence est susceptible d'attiser la discrimination entre les hommes et les femmes, de porter atteinte à la cohésion sociale dans un contexte de polémiques exacerbées par les récents événements terroristes et de provoquer un trouble grave à l'ordre public", ajoute le premier adjoint de la ville, où se déroule jusqu'à dimanche sous haute sécurité la Feria des vendanges.
La mosquée, située dans la Zup nord de Nîmes, avait invité M. Ramadan dans le cadre d'une conférence intitulée "Islam, le juste milieu".

lundi 12 septembre 2016

A l'Antigone des #associations #Montpellier Réunion de travail avec mes ami(e)s et #militants #associatifs de #Lunel #Montpellier... " Nous sommes toujours en mouvement ...." Boudjemaa LALIAM














Date Aid El Kebir 2016/1437 - Aid El Adha


Date Aid El Kebir 2016/1437 - Aid El Adha

Origine de l'Aid El Kebir

L'Aid El Kebir, appelé aussi Aid al-kabir, l'Aid kebir ou Aid al-Adha, qui signifie littéralement "la grande fête" est l'une des fêtes les plus importantes de l'islam.
Dans plusieurs pays de l'Afrique musulmane comme le Mali, le Niger, le Sénégal, le Bénin... la fête de l'Aid EL Kebir est appelée Tabaski, et une partie des Amazighs en Afrique du Nord la nomme Tafaska.
Selon l'histoire, la fête de l'Aid El Kebir commémore l'asservissement d'Ibrahim (Abraham) àDieu qui lui a ordonné de sacrifier son fils Ismaël. Ibrahim n'hésitant pas à sacrifier son fils Ismaël pour montrer sa soumission à Dieu, ce dernier lui envoya alors un mouton à sacrifier pour lui épargner le sacrifice de son propre fils. Ibrahim est ainsi pour les musulmans un modèle du vrai croyant. Il est aussi le premier musulman et l'un des messagers de Dieu. Le message du prophète Muhammad retourne aux traditions d'Ibrahim c'est pour cela que les musulmans célèbrent l'Aid al-Kebir.

Date de l'Aid El Kebir

Cette fête appelée aussi la "Fête du Sacrifice" marque la fin du pèlerinage (Al Hajj), elle a lieu chaque année le 10 du mois de Dhou Al Hijja qui est le dernier mois du calendrier musulman.
Cependant, tel qu'il est traditionnellement établi, le calendrier musulman ne permet pas de connaître de manière précise, à l'avance, les jours de célébration d'événements tels que le premier jour du ramadan, ou l'Aïd al-Fitr, ou l'Aïd al-Adha.
Ainsi, le jour de célébration de l'Aid el-Kebir varie géographiquement selon le moment où la pleine lune est observée.
Pour l'année 2016/1437 le jour de l'Aid Al-Adha ( 10 Dhou Al Hijja 1437 de l'hégire) est le 11 septembre 2016 plus au moins un jour.
Cette fête qui est plus qu'un simple événement religieux est l'occasion pour se rencontrer avec la famille et les proches, elle est aussi synonyme de partage et de générosité envers les pauvres et les nécessiteux.
Vous trouverez sur ce site la date exacte de la fête du al-Adha pour plusieurs pays, et ceci juste après l'annonce officielle des organismes qui s'occupent de la détermination du début des mois hijri.
NouveauLa date de Aid Al-Adha de l'année 2016 est le lundi 12 septembre 2016.

samedi 20 août 2016

Flaubert et les prêtres de Rouen et de Tibhirine : Qui tue qui ?

Amine Zaoui
L’assassinat du prêtre de l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray, près de Rouen nous rappelle celui des sept moines de Tibhirine perpétré à Médéa en mars 1996. Assassiner un prêtre dans la ville de Rouen, ville de Flaubert auteur de Madame Bovary, c’est juger pour une deuxième fois, un jugement islamique cette fois, ce beau roman qui a réveillé le sens de l’amour chez des générations successives, depuis sa publication en 1857. Tuer un prêtre dans cette ville, c’est essayer d’incinérer Madame Bovary.
Nous tous, dans le Sud comme dans le Nord, nous traversons une période qualifiée de : la sauvagerie religieuse islamiste. Nous l’avons nous-mêmes cultivée, d’une façon ou autre, par le silence ou par l’indifférence.
Dans les pays européens, des centaines de milliers de jeunes issus d’origines musulmanes, sont offerts sur un plateau en or aux imams intégristes wahhabistes. Ils font de ces jeunes ce qui est commandé par le payeur, le trésorier du wahhabisme. Dans des pays laïques, démocrates où les droits de l’homme sont respectés, des milliers de mosquées poussent comme des champignons, partout, et qui diffusent en continuité des prêches appelant à la haine contre la laïcité, contre la démocratie, insultent les femmes… Ces institutions sont les vraies usines qui fabriquent ces bombes humaines pour Nice ou pour Rouen. Les écoles coraniques qui, elles aussi, poussent partout en Europe, collées aux mosquées intégristes, prennent en charge les enfants en bas âge pour les endoctriner religieusement, contre la modernité, contre la femme, contre la vie et pour la célébration de la guerre sainte pour une mort islamique.
Daech n’est pas uniquement de l’argent sale ou blanchi. Daech, c’est d’abord une idée. Daech est un mode de vie à la sauvagerie moderne. Daech, c’est une culture islamique ancestrale. Avant de partir combattre Daech, c’est d’abord  œuvrer afin d’assécher les sources de cette culture dangereuse qui vit dans ton quartier, propice dans ta ville, célébrée dans le coin de la rue d’à côté.      
Dans le pays du Sud, et culturellement parlant : nous sommes face à une génération qui n’a jamais vu un film dans une salle de projection publique. Plus de 99,90% d’Algériens, nés après 78, n’ont jamais vu un film sur grand écran. N’ont jamais mis les pieds dans une salle de cinéma. Comment peut-on imaginer une société équilibrée culturellement, sentimentalement, charnellement, spirituellement, en l’absence totale ou presque de toute visibilité socioculturelle du cinéma ? Nous avons et nous continuons à cultiver la sauvagerie moderne. Nous et le monde autour de nous, nous récoltons ce que nous avions semé. Toute cette sauvagerie religieuse, que nous constatons quotidiennement,  dans les guerres déclarées, comme dans celles encore ensommeillées, est due à l’absence de la culture, la culture de la réflexion, de la méditation, de la critique et du plaisir.
Encore, une fois de plus, nous vivons une crise culturelle. Ni politique ni économique. Il faut libérer la culture pour combattre la sauvagerie moderne. Il faut libérer l’espace culturel pour redonner à l’intellectuel rationnel son souffle.
La sauvagerie religieuse moderne trouve sa liberté de vivre, de grandir, de se propager à travers l’école et l’université. En l’absence de la culture, en l’absence des poètes, en l’absence d’écrivains, en l’absence de musiciens, en l’absence de peintres, en l’absence de dramaturges, en l’absence de cinéastes, en l’absence de bibliothèques…, l’école comme l’université ne sont qu’une usine qui fabrique des moules vides. Sans âme et sans pensée de la citoyenneté. Depuis l’arrivée des vagues des frères musulmans d’Égypte dans les années soixante-dix, l’école est prise en otage, entre les mains d’une gent islamiste. L’école dans le monde arabo-musulman est par excellence le lieu qui fait sortir les daechiens. Tout ce que la Syrie a vécu, on n’a jamais vu une marche contre les atrocités de Daech. Aucune institution religieuse à l’image d’Al Azhar n’a appelé à une marche contre Daech. Aucune institution n’a émis une fatwa qui condamne religieusement la secte de Daech et ses dérivées. Je suis convaincu que l’art, la littérature et la culture libre sont capables de faire face à la sauvagerie religieuse islamiste qui contamine le monde entier.  Nous vivons, malheureusement, dans les pays du Sud, comme dans ceux du Nord, l’hypocrisie politique qui tolère la sauvagerie capitaliste qui est le giron favorable pour la sauvagerie islamiste.
A. Z.
aminzaoui@yahoo.fr
source : http://www.liberte-algerie.com/