dimanche 20 novembre 2016

" Certains ont une vie de merde et mettent toute leur énergie à pourrir et à détruire celle des autres. Ils y arrivent parfois surtout en présence de faibles et d’opportunistes. Cependant, comme « ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort » ... ALORS , MORT AUX CONS !!! A bon entendeur salut ..... " Boudjemaa LALIAM

Hommage à Djemaâ Djoghlal, disparue lundi

Vendredi 18 novembre 2016 / jj boy
Germaine Tillion et Djemaâ Djoghlal à Saint-Mandé

Arrivée enfant à Besançon au début des années 1950, elle était notamment à l'origine de la création du CISIA, le comité international de soutien aux intellectuels algériens pendant les années 1990, et de l'association A la Rencontre de Germaine Tillion (elles sont toutes les deux sur cette photo prise à saint-Mandé).

Djemaâ Djoghlal nous a quittés au matin du 14 novembre 2016... 
L'association « A la rencontre de Germaine Tillion » s'associe à la douleur de sa famille et présente ses condoléances  les plus sincères à ses filles et leurs proches.
C'est en Franche-Comté que Djemaâ Djobhlal, cousine du chahid Abbas Laghrour, martyr de la guerre d’indépendance algérienne, a rejoint son père, militant actif au sein du FLN, à l'âge de 5 ans. Jeune adolescente  au sortir de la guerre d'Algérie, elle participa avec enthousiasme aux campagnes de reboisement menées par le gouvernement en Algérie et tout particulièrement dans les Aurès.
Passionnée par l’histoire et la sociologie, elle a franchi toutes les étapes de la formation continue pour obtenir un master de sociologie tout en travaillant. Sociologue de formation et féministe convaincue, elle écrivait régulièrement dans la presse algérienne pour défendre la culture chaouia ou pour apporter sa contribution à l'histoire de la guerre d'indépendance algérienne dans sa région d'origine : les Aurès.
Aurésienne de cœur, elle entrepris un énorme travail de collecte d'archives sur l'histoire et la culture du peuple chaoui, fonds qu'elle ajouta aux documents qu’ Ammar Negadi, promoteur de la culture Chaouia, lui légat à sa mort. A été ainsi constitué un fonds de plus de 5000 titres qu'elle a finalement réussi à faire parvenir à l'université de Batna et de Khenchela non sans peine, en s'armant de patience et en utilisant sa force de persuasion et de conviction envers une administration très tatillonne. Elle disait avoir choisi Batna à cause de sa centralité géographique et pour aider les étudiants démunis à trouver près de chez eux des sources pour travailler.
Mais, à Besançon, nous la connaissons pour avoir participer à la création du théâtre universitaire aux côtés de Lucile Garbagnati, créé une antenne du Comité de Soutien aux Intellectuels Algériens en 1993 pour « apporter notre soutien multiforme aux Algériens persécutés, toute catégorie sociale confondue » et, plus près de nous, suscité l'intérêt de nombreux Franc-Comtois pour son amie Germaine Tillion. Djemaâ est en effet à l'origine de l'association « A la rencontre de Germaine Tillion » dont la réunion de constitution eut lieu quelques jours après le décès de Germaine. Djemaâ rejoignait souvent Germaine dans sa maison de Saint-Mandé pour évoquer ce pays berbère où l'une, Germaine, a travaillé en tant qu'ethnographe dans les années 30 et dont l’autre, Djemaâ, était originaire, comme bien d'autres Franc-Comtois.
Mais ce n'est pas à Besançon qu'elles se rencontrèrent pour la première fois, puisque Germaine Tillion n'y est jamais venue (même si l'intégralité de ses archives en rapport avec son action à Ravensbrück est conservée au Musée de la résistance et de la déportation à la Citadelle de Besançon), mais à Paris, où Djemaâ a travaillé au ministère de la santé puis pris sa retraite en 2011.
Elle y fit de nombreuses rencontres qui n'étaient pas sans rapport avec « son » Algérie, une Algérie démocratique, égalitaire, laïque... Elle aimait faire partager ses rencontres sans exclusive, dans l'amitié la plus sincère. Elle était comme ces berbères dont Germaine Tillion disait qu'ils « étaient des gens formidables, très amicaux, très protecteurs ». Djemaâ ne ménageait pas son temps pour aider les plus jeunes à acquérir la connaissance qui les rendra libres de leur choix. Combien de jeunes doctorants sont allés travailler dans « sa » bibliothèque dont les livres tapissaient tous les murs de son petit appartement parisien...
Elle sera inhumée chez elle à Khenchela, samedi 19 novembre, auprès de son fils mort en 2003 à l'âge de 23 ans. Elle ne s'en était jamais remise...
Un hommage lui sera rendu à Besançon à une date qui vous sera communiquée ultérieurement. Toutes les personnes qui souhaitent s'associer à cet hommage sont priées de contacter Jean-Jacques Boy au : 06 75 13 65 10

source : http://factuel.info/

Le fonds documentaire de Djemâa Djoghlal prochainement acheminé vers l’Algérie

Le fonds documentaire de Djemâa Djoghlal prochainement acheminé vers l’Algérie


PARIS- Le fonds documentaire de la sociologue algérienne et grande figure du féminisme algérien Djemâa Djoghlal, décédée mardi dans un hôpital parisien, sera prochainement acheminé vers l’Algérie, a appris vendredi l’APS de son mandataire légal, Saddok Kebairi.
En 2012, ce symbole du militantisme culturel dans la région des Aurès, qui sera inhumée demain samedi à Khenchela, avait fait don de 2.000 livres de son fonds documentaire et celui d’Ammar Nagadi, auteur de nombreux écrits sur l’Aurès et sur la culture berbère, à l’université de Batna.
En 2016, elle avait associé l’université de Khenchela et le Centre national des archives pour le reste du fonds et de ce qu’elle a pu constituer entre 2012-2016.
"Ces dons, y compris celui de l’université de Batna, n’ont pas pu malheureusement être acheminés de son vivant mais actuellement, ils sont en bonne voie d’acheminement en collaboration avec l’ambassade d’Algérie à Paris et les trois institutions destinatrices", a déclaré M. Kebairi joint par téléphone.
Dans un entretien accordé en novembre 2013 à l’APS, Djemâa Djoghlal avait déjà annoncé son intention de faire don de son fonds archivistique sur l’histoire et la culture algérienne.
"Sans fausse modestie, je n’ai pas un grand mérite même si ce fonds représente 25 ans de sacrifices en tous genres", avait confié cette native de Khenchela et cousine du chahid Abbas Laghrour, qui a quitté l’Algérie à l’âge de 5 ans pour rejoindre son père en France où il était militant très actif au sein du Front de libération nationale (FLN), signalant que c’est l’histoire familiale qui l’a mise dans le "chaudron mémoriel".
Héritière de combattants et de militants, dont plusieurs femmes, des wilayas historiques I et VII, la sociologue avait affirmé avoir assisté, depuis trois décennies, à un "révisionnisme de plus en plus visible et néfaste" surtout pour les jeunes descendants de l’émigration ou les étudiants venant d’Algérie qui ne sont pas, selon elle, "suffisamment armés, au niveau de l’histoire, pour faire face aux manipulations".
Aux côtés de livres de grands auteurs tant Français qu’Algériens ayant traité le sujet de la colonisation, dont Pierre Vidal-Naquet, Charles Robert Ageron et Mohamed Harbi, des correspondances militaires inédites et des archives datant de la "prise" d’Alger par l’armée coloniale française et d’autres se rapportant à la guerre de libération nationale constituaient le fonds de sa
bibliothèque personnelle qui était en libre accès à plusieurs chercheurs, doctorants et étudiants algériens et étrangers.
En plus des livres, le fonds renferme également 5.000 cartes postales, une cinquantaine de vieux plans des villes d’Algérie et d’anciens manuscrits et livres rares, a encore précisé son mandataire.
Par ce geste, elle a voulu contribuer à la préservation d’une mémoire dont l’utilité ne saurait être avérée que si elle est transmise.
En 2015, elle a ouvert sa bibliothèque aux animateurs du site de la bibliothèque numérique amazighe (www.asadlis-amazigh.com) qui ont pu numériser 200 ouvrages dont certains sont très rares et mis en ligne en accès libre.
source : Le Matin DZ

DÉCÈS DE DJEMAÂ DJOGHLAL Emportée par un cancer, Djemaâ Djoghlal est décédée le 14 novembre. Très appréciée à Besançon où elle a vécu, elle avait 68 ans.




Décès de Djemaâ Djoghlal
BESANÇON

DÉCÈS DE DJEMAÂ DJOGHLAL


Djemaâ Djoghlal inhumée à Khenchela

L’universitaire algérienne et grande figure du féminisme et de la culture dans les Aurès (Est algérien), Djemaâ Djoghlal, décédée le 14 novembre, à l’âge de 68 ans, à l’hôpital parisien Georges Pompidou, a été inhumée, hier, dans sa ville natale khenchela, en présence d’une foule nombreuse, a-t-on constaté.
Dans une atmosphère de tristesse et de douleur, en présence de nombreux membres de sa famille et amis, la prière du mort a été faite, vers 11h30, dans le cimetière de la ville Koudiet Elmiaad, où elle a été enterrée, près de la tombe de son fils, Rachid, mort en 2003 à l’âge de 23 ans, conformément à son vœu et le souhait exprimé par sa famille.
Le corps a été acheminé, hier, de Paris vers l’aéroport de Batna, où il a été accueilli par ses proches. Après les funérailles, une rencontre a été organisée au Nadi Elmourabi, afin de rendre un hommage collectif à la défunte, à travers l’évocation de sa vie intellectuelle à dimension mondiale. 
Mohamed Taïbi
source : El Watan

samedi 19 novembre 2016

Le fonds documentaire de Djemâa Djoghlal prochainement acheminé vers l’Algérie



PARIS- Le fonds documentaire de la sociologue algérienne et grande figure du féminisme algérien Djemâa Djoghlal, décédée mardi dans un hôpital parisien, sera prochainement acheminé vers l’Algérie, a appris vendredi l’APS de son mandataire légal, Saddok Kebairi.
En 2012, ce symbole du militantisme culturel dans la région des Aurès, qui sera inhumée demain samedi à Khenchela, avait fait don de 2.000 livres de son fonds documentaire et celui d’Ammar Nagadi, auteur de nombreux écrits sur l’Aurès et sur la culture berbère, à l’université de Batna.
En 2016, elle avait associé l’université de Khenchela et le Centre national des archives pour le reste du fonds et de ce qu’elle a pu constituer entre 2012-2016.
"Ces dons, y compris celui de l’université de Batna, n’ont pas pu malheureusement être acheminés de son vivant mais actuellement, ils sont en bonne voie d’acheminement en collaboration avec l’ambassade d’Algérie à Paris et les trois institutions destinatrices", a déclaré M. Kebairi joint par téléphone.
Dans un entretien accordé en novembre 2013 à l’APS, Djemâa Djoghlal avait déjà annoncé son intention de faire don de son fonds archivistique sur l’histoire et la culture algérienne.
"Sans fausse modestie, je n’ai pas un grand mérite même si ce fonds représente 25 ans de sacrifices en tous genres", avait confié cette native de Khenchela et cousine du chahid Abbas Laghrour, qui a quitté l’Algérie à l’âge de 5 ans pour rejoindre son père en France où il était militant très actif au sein du Front de libération nationale (FLN), signalant que c’est l’histoire familiale qui l’a mise dans le "chaudron mémoriel".
Héritière de combattants et de militants, dont plusieurs femmes, des wilayas historiques I et VII, la sociologue avait affirmé avoir assisté, depuis trois décennies, à un "révisionnisme de plus en plus visible et néfaste" surtout pour les jeunes descendants de l’émigration ou les étudiants venant d’Algérie qui ne sont pas, selon elle, "suffisamment armés, au niveau de l’histoire, pour faire face aux manipulations".
Aux côtés de livres de grands auteurs tant Français qu’Algériens ayant traité le sujet de la colonisation, dont Pierre Vidal-Naquet, Charles Robert Ageron et Mohamed Harbi, des correspondances militaires inédites et des archives datant de la "prise" d’Alger par l’armée coloniale française et d’autres se rapportant à la guerre de libération nationale constituaient le fonds de sa
bibliothèque personnelle qui était en libre accès à plusieurs chercheurs, doctorants et étudiants algériens et étrangers.
En plus des livres, le fonds renferme également 5.000 cartes postales, une cinquantaine de vieux plans des villes d’Algérie et d’anciens manuscrits et livres rares, a encore précisé son mandataire.
Par ce geste, elle a voulu contribuer à la préservation d’une mémoire dont l’utilité ne saurait être avérée que si elle est transmise.
En 2015, elle a ouvert sa bibliothèque aux animateurs du site de la bibliothèque numérique amazighe (www.asadlis-amazigh.com) qui ont pu numériser 200 ouvrages dont certains sont très rares et mis en ligne en accès libre.
http://www.aps.dz/culture/49231-le-fonds-documentaire-de-djem%C3%A2a-djoghlal-prochainement-achemin%C3%A9-vers-l%E2%80%99alg%C3%A9rie

jeudi 17 novembre 2016

Avec Philippe Saurel Maire de Montpellier Et Président de Montpellier Méditerranée Métropole


Boudjemaa LALIAM et Philippe Saurel Maire de Montpellier / Président de Montpellier Méditerranée Métropole 
Credit Photo : Sophie Rivière du Le Point Innovation