Ainsi donc, le monde devait finir hier ! En lisant ce billet aujourd'hui, vous en rigolez certes mais vous devez vous dire qu'il y a quelque chose de pourri dans le royaume des hommes où l'appât du gain est si puissant qu'il les aveugle et les pousse aux derniers retranchements du cynisme.
Si la majorité des habitants de la planète ont raillé ces nouvelles, il s'en trouve malheureusement qui ont succombé aux chants des sirènes. Certains se sont murés dans les caves blindées, d'autres ont grimpé les montagnes à la recherche de ces hameaux supposés échapper au cataclysme... Et nous, toujours crédules, ne savons même pas où nous réfugier pour échapper au système despotique et corrompu qui ne finira décidément jamais. Nos caves blindées sont nos peurs collectives et nos hameaux imprenables sont l'exil et la fuite ! Aujourd'hui, les victimes de l'hallucination générale réaliseront que le monde n'est pas fini. Mais notre drame à nous, c'est justement de savoir que le cauchemar continue.
Maamar Farah in le soir d'Algerie.
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