EconomieUne étude pointe le bel avenir du gaz de schiste en Algérie
La Banque africaine de développement (BAD) publie ce mardi 22 octobre, une longue étude consacrée au gaz de schiste et à son développement. L’Algérie y occupe une place de choix. L’Algérie est « est un grand producteur et exportateur de gaz, mais sa consommation nationale en rapide croissance va entraîner une baisse de ses exportations », écrit la BAD.
« Le gaz de schiste pourrait alors jouer un rôle important dans son économie, en permettant son niveau d’exportation élevé sans ralentir la croissance nationale. L’enjeu pour l’Algérie sera de déterminer si son approvisionnement en eau disponible est suffisant pour pratiquer la fracturation sans impacter les autres secteurs tels que l’agriculture », avertissent les experts de la Banque africaine.
« Par ailleurs, malgré la solide expérience acquise dans le développement du secteur gazier, l’Algérie ne possède pas encore l’expertise requise, en matière de réglementation et de contrôle pour garantir que les pratiques de fracturation ne poseront pas de risques écologiques insoutenables », préviennent les rédacteurs de l’étude de la BAD.
En Algérie, premier producteur de gaz conventionnel du continent, « le volume de réserves de gaz de schiste, si elles étaient avérées, serait de 50 % supérieur aux réserves de gaz conventionnel », écrit la BAD.
D’après l’étude d’Advanced Resources International, « on estimait à 812 000 milliards de pieds cubes les réserves de gaz en place et à 230 000 milliards de pieds cubes les réserves de gaz techniquement exploitables. Ces dernières étant situées dans le bassin de Ghadames (195 000) et le bassin de Tindouf (35 000) au sud-ouest de l’Algérie ». Un communiqué publié par Jens Alic d’Oilprice (daté du 11 novembre 2012) et cité par la BAD faisait état de « 321 000 milliards de pieds cubes de réserves de gaz de schiste exploitables, tandis que l’Agence France Presse, citait le 11 novembre 2012 des représentants officiels algériens selon lesquels, les réserves s’élevaient à au moins 500 000 milliards de pieds cubes ».
En Algérie, premier producteur de gaz conventionnel du continent, « le volume de réserves de gaz de schiste, si elles étaient avérées, serait de 50 % supérieur aux réserves de gaz conventionnel », écrit la BAD.
D’après l’étude d’Advanced Resources International, « on estimait à 812 000 milliards de pieds cubes les réserves de gaz en place et à 230 000 milliards de pieds cubes les réserves de gaz techniquement exploitables. Ces dernières étant situées dans le bassin de Ghadames (195 000) et le bassin de Tindouf (35 000) au sud-ouest de l’Algérie ». Un communiqué publié par Jens Alic d’Oilprice (daté du 11 novembre 2012) et cité par la BAD faisait état de « 321 000 milliards de pieds cubes de réserves de gaz de schiste exploitables, tandis que l’Agence France Presse, citait le 11 novembre 2012 des représentants officiels algériens selon lesquels, les réserves s’élevaient à au moins 500 000 milliards de pieds cubes ».
Un certain nombre de sociétés, notamment ENI, Shell et Talisman, ont déjà signé des accords d’exploration et ENI a déjà entamé l’exploration en Algérie note la BAD. « Sonatrach, la compagnie nationale d’hydrocarbures algérienne, a creusé ses premiers puits de gaz de schiste en 2011. L’État algérien a également annoncé la mise en place de nouvelles mesures fiscales, visant à encourager l’exploration et le développement des hydrocarbures non conventionnels, qui n’ont néanmoins pas encore été approuvées par le parlement.
D’après un communiqué de Bauerova et Patel dans Bloomberg (du 26 novembre 2012), l’Algérie ne devrait pas être en mesure de produire du gaz de schiste commercial avant 2020 », note la Banque africaine.
« Pour l’Algérie qui exporte déjà des volumes substantiels de gaz conventionnel, le gaz de schiste aurait pour attrait de se substituer à une production intérieure en perte de vitesse. Certes, les avantages liés à une augmentation de la production locale seraient annulés par la baisse des prix à l’exportation du gaz conventionnel, si les volumes de gaz de schiste s’avéraient très faibles. Cela dit, les réserves estimées sont très importantes par rapport aux réserves conventionnelles et il est donc probable que la révolution du gaz de schiste, confère des avantages majeurs à ce pays », conclut la BAD.
Hayet Zitouni tsa
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