Quand Sellal s’attaque à Mouloud Hamrouche
A mesure que la présidentielle approche, les attaques politiques se multiplient. Dernière en date, la charge du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, contre l’ancien chef du gouvernement Mouloud Hamrouche.
Hier, dans un discours prononcé devant la société civile à Aïn Timouchent, le Premier ministre est revenu 24 ans en arrière. Sa déclaration porte un jugement sévère sur Mouloud Hamrouche qui était chef du gouvernement à l’époque.
« Le laxisme du gouvernement de l’époque vis-à-vis de ceux qui ont voulu porter atteinte aux constantes et aux fondements nationaux a failli mettre en péril le pays », a dit M. Sellal. Aujourd’hui encore, le gouvernement « regrette ce comportement qui avait plongé le pays dans une spirale de sang et de violence », a-t-il ajouté, avant d’inviter les Algériens à ne pas oublier cette tragédie nationale.
Le Premier ministre présente, dans le même discours, le président Bouteflika comme le sauveur de l’Algérie. « Abdelaziz Bouteflika a mesuré plus que quiconque l’importance de l’unité nationale lorsqu’il a proposé la réconciliation nationale pour éteindre le feu de la fitna et a tracé, à travers les programmes de développement successifs, une voie pour la relance du pays au profit de la majorité du peuple », a-t-il dit dans son discours.
Ce qu’a dit Abdelmalek Sellal à Ain Timouchent n’est pas de l’improvisation, un exercice dans lequel excelle le Premier ministre ces dernières semaines. Cette déclaration est contenue dans un discours écrit distribué à la presse. Abdelmalek Sellal mesurait donc parfaitement l’intérêt et la portée de son message à quatre mois de la présidentielle.
Le Premier ministre, parti à Ain Timouchent officiellement pour inspecter les projets de développement, ne se contente plus de soutenir Bouteflika. Désormais, il s’attaque à ses propres concurrents, à quelques mois des présidentielles. En effet, ces derniers temps des informations relayées par la presse nationale font état de l’intention de l’ex chef du gouvernement Mouloud Hamrouche de se porter candidat à la plus haute magistrature du pays. L’information n’est ni confirmée ni infirmée par le premier concerné qui garde le silence sur ses projets politiques.
Le 3 novembre, dans un entretien à TSA, le secrétaire général du FLN, Amar Saadani avait critiqué Abdelmalek Sellal, présenté comme « un mauvais joueur en politique ». Les déclarations des deux hommes politiques semblent liées à des tensions entre les différents clans au sommet de l’État dans un contexte de préparation de la présidentielle.
« Le laxisme du gouvernement de l’époque vis-à-vis de ceux qui ont voulu porter atteinte aux constantes et aux fondements nationaux a failli mettre en péril le pays », a dit M. Sellal. Aujourd’hui encore, le gouvernement « regrette ce comportement qui avait plongé le pays dans une spirale de sang et de violence », a-t-il ajouté, avant d’inviter les Algériens à ne pas oublier cette tragédie nationale.
Le Premier ministre présente, dans le même discours, le président Bouteflika comme le sauveur de l’Algérie. « Abdelaziz Bouteflika a mesuré plus que quiconque l’importance de l’unité nationale lorsqu’il a proposé la réconciliation nationale pour éteindre le feu de la fitna et a tracé, à travers les programmes de développement successifs, une voie pour la relance du pays au profit de la majorité du peuple », a-t-il dit dans son discours.
Ce qu’a dit Abdelmalek Sellal à Ain Timouchent n’est pas de l’improvisation, un exercice dans lequel excelle le Premier ministre ces dernières semaines. Cette déclaration est contenue dans un discours écrit distribué à la presse. Abdelmalek Sellal mesurait donc parfaitement l’intérêt et la portée de son message à quatre mois de la présidentielle.
Le Premier ministre, parti à Ain Timouchent officiellement pour inspecter les projets de développement, ne se contente plus de soutenir Bouteflika. Désormais, il s’attaque à ses propres concurrents, à quelques mois des présidentielles. En effet, ces derniers temps des informations relayées par la presse nationale font état de l’intention de l’ex chef du gouvernement Mouloud Hamrouche de se porter candidat à la plus haute magistrature du pays. L’information n’est ni confirmée ni infirmée par le premier concerné qui garde le silence sur ses projets politiques.
Le 3 novembre, dans un entretien à TSA, le secrétaire général du FLN, Amar Saadani avait critiqué Abdelmalek Sellal, présenté comme « un mauvais joueur en politique ». Les déclarations des deux hommes politiques semblent liées à des tensions entre les différents clans au sommet de l’État dans un contexte de préparation de la présidentielle.
Achira Mammeri
source TSA
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