mardi 8 avril 2014

Algérie : sortie attendue de Bouteflika dans un meeting à Alger

Des partisans d'Abdelaziz Bouteflika lors d'un meeting le 7 avril 2014 dans l'ouest algérien.

Des partisans d'Abdelaziz Bouteflika lors d'un meeting le 7 avril 2014 dans l'ouest algérien. |AFP/Farouk Batiche

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Le  sortant algérien, , 77 ans, candidat à sa propre succession devrait faire, enfin, son apparition lors d'un meeting, quatre jours avant le scrutin qui se déroule le 17 avril. 

Alors que ses lieutenants mènent sa campagne par «procuration» depuis plusieurs semaines en raison de sa maladie, le chef de l'Etat, qui n'est pas apparu en public depuis plus d'un an, devrait donc effectuer une sortie publique à l'occasion du dernier meeting, le 13 avril, dans une salle d'Alger.
 

Dimanche, un de ses porte-paroles, le ministre de l'Industrie, Amara Benyounes, avait déclaré sur TV5 Monde, que Bouteflika «va s'exprimer», que le «peuple algérien va le voir et va l'entendre», sans préciser la forme que prendra cette toute première sortie. Le quotidien francophone El Watan croit savoir, ce mardi, que «si le programme n'est pas modifié et si son état  le permet», Abdelaziz Bouteflika, devrait prendre part à la réunion, à la Coupole du 5-Juillet, sur les hauteurs d'Alger. 

Il serait présent aux côtés de l'ex-chef du gouvernement devenu son directeur de campagne, Abdelmalek Sellal, du ministre des Transports Amar Ghoul, et celui de l'Industrie Amara Benyounès, ainsi que son ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahia rappelé, il y a peu, comme directeur de cabinet de la présidence et membre important de son staff électoral.

D'après el Watan, qui cite l'entourage du président candidat, «Bouteflika devrait monter quelques minutes derrière le pupitre, sur la scène et pourrait même prendre la parole». Très affaibli à la suite d'un AVC, fin avril 2013, le chef de l'Etat algérien n'a fait aucun discours ni sortie publique depuis son retour en juillet 2013 après trois mois de soins à l'hôpital du Val-de-Grâce, à Paris

Poussé par son clan et soutenu par l'armée Abdelaziz Bouteflik, brigue un quatrième mandat auquel se sont opposés une partie de la société civile et quelques partis politiques qui ont choisi le boycott. Ces derniers mettent en avant les doute,s malgré les assurances répétées du pouvoir, sur son état de santé réel et ses capacités à mener les affaires du pays.

LeParisien.fr

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