J’ai connu Pierre Chaulet avant 1954, lors des rencontres, à Sidi Ferruch, entre jeunes catholiques, Scouts musulmans et militants du PPA/MTLD.
Il était proche du mouvement nationaliste. C’est dire qu’il était déjà partisan de l’indépendance de l’Algérie. Après le 1er Novembre 1954, j’ai eu l’occasion de le rencontrer à Hydra dans la maison du professeur Mandouze. Il était question de superviser un numéro spécial de la revue Conscience maghrébine. Le professeur Mandouze tenait à s’assurer que les articles étaient conformes à la ligne politique du FLN. Au cours de la réunion, il y avait d’un côté le professeur Mandouze, les docteurs Chaulet et Roche et de l’autre, le frère Benyoucef Benkhedda et moi-même. Nous n’avions eu à changer aucun mot, ni aucune virgule des articles écrits par le professeur Mandouze et le docteur Chaulet.
C’est dire combien le docteur Chaulet connaissait, comme le professeur Mandouze, l’exacte ligne politique du FLN. J’ai eu aussi l’occasion de rencontrer Pierre Chaulet à Barberousse. Je me souviens que l’administration pénitentiaire ne voulait pas lui raser son crâne parce qu’il était Français. Or, le docteur Chaulet avait exigé d’avoir le crâne rasé au même titre que tous les autres détenus algériens et il avait obtenu gain de cause. Ainsi, le docteur Chaulet était un véritable nationaliste et un grand patriote algérien. Il n’avait rien à envier à l’Algérien de souche, car il avait l’Algérie dans le sang. Paix à son âme.
In El watan.
C’est dire combien le docteur Chaulet connaissait, comme le professeur Mandouze, l’exacte ligne politique du FLN. J’ai eu aussi l’occasion de rencontrer Pierre Chaulet à Barberousse. Je me souviens que l’administration pénitentiaire ne voulait pas lui raser son crâne parce qu’il était Français. Or, le docteur Chaulet avait exigé d’avoir le crâne rasé au même titre que tous les autres détenus algériens et il avait obtenu gain de cause. Ainsi, le docteur Chaulet était un véritable nationaliste et un grand patriote algérien. Il n’avait rien à envier à l’Algérien de souche, car il avait l’Algérie dans le sang. Paix à son âme.
In El watan.
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