Il n’y a pas eu d’affrontements entre les deux groupes à Ménaka, selon lui, qui est sous le contrôle de son mouvement. « Il n’y a pas de combats à Ménaka. Il y a des combats dans les sites occupés par le Mujao et le groupe de Mokhtar Belmokhtar qui a récemment rejoint le Mujao », a‑t‑il dit. « Il y a trois semaines, le Mujao et Belmokhtar ont installé six nouvelles bases aux extrémités de la ville de Gao. Parmi leurs éléments, il y a des Pakistanais, des Égyptiens et des Marocains », a‑t‑il ajouté.
Hama Ag Sid Ahmed n’a fourni aucun bilan concernant d’éventuels morts ou blessés dans les combats. Le porte‑parole du MNLA a affirmé qu’il s’agit d’une initiative prise par son mouvement, sans concertation avec les autres parties impliquées dans le conflit. « Nous n’avons prévenu personne », a‑t‑il souligné.
Dans ces affrontements, Ansar Dine reste à l’écart. Le groupe islamiste touareg ne soutiendra ni le MNLA, ni le Muajo, a assuré dans une déclaration à TSA, Mohamed Ag Aharid, négociateur du groupe à Ouagadougou. « Nous sommes en train d’observer », a‑t‑il dit. Mais si Ansar Dine ne soutient pas l’initiative du MNLA en tant qu’organisation, des éléments du groupe pourraient « aller soutenir leurs frères qui se battent contre les groupes terroristes », selon Hama Ag Sid Ahmed.
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