Pourtant, même si la région de Tizi Ouzou connaît une activité terroriste régulière, les attentats et les attaques au centre‑ville sont rares. Les autorités françaises, avant d’engager les démarches pour réaliser le projet, avaient étudié l’aspect lié à la sécurité.
Cette décision des autorités algériennes est également surprenante dans la mesure où le projet était arrivé à sa phase finale de réalisation. En mai dernier, un communiqué de l’ambassade de France à Alger affirmait même : « Cet ancien centre culturel français, fermé dans les années 1990 en raison des tensions sécuritaires, devra proposer une nouvelle fenêtre sur le monde francophone et particulièrement sur la France, premier partenaire économique de l’Algérie ».
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Confiée à un bureau d'étude local (Burto) l’étude du CCF de Tizi Ouzou a été finalisée fin novembre. Elle devait être présentée dans le courant du mois de décembre à une délégation de l'ambassade de France qui était attendue à Tizi Ouzou. L'étude préconisait le réaménagement de l'ancienne bâtisse, avec une extension. La phase de réalisation devait commencer en février prochain.
Le projet est d'un coût global d’un million d'euros mobilisé grâce à un travail de partenariat entre le service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France et les chefs d’entreprise de la région de Tizi Ouzou. Ces derniers ont fortement contribué au financement de ce projet. L’Institut français d’Algérie est présent dans cinq villes : Tlemcen, Oran, Alger, Annaba et Constantine.
Pour Tizi Ouzou, la décision d’ouvrir une antenne répondait à une demande : le CCF d’Alger accueille de nombreuses personnes venant de Kabylie.
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