samedi 15 décembre 2012

Forum de lutte contre le terrorisme à Abu Dhabi : l’Algérie continue son engagement au plan mondial.

Le secrétaire d’Etat chargé de la Communauté nationale à l’étranger, Belkacem Sahli, a souligné hier, à Abu Dhabi, que le «mémorandum d’Alger» sur l’interdiction de paiement de rançons et le déni de leur bénéfice aux groupes terroristes preneurs d’otages, constitue «un jalon supplémentaire» dans la lutte contre le financement du terrorisme.

Dans sa déclaration à la 3e réunion ministérielle du Forum global de la lutte contre le terrorisme coprésidée par le ministre des Affaires étrangères de la Turquie et le secrétaire d’Etat adjoint des Etats-Unis d’Amérique, M. Sahli s’est félicité de l’adoption par la réunion ministérielle du mémorandum d’Alger sur l’interdiction de paiement de rançons et le déni de leur bénéfice aux groupes terroristes preneurs d’otages, a-t-on indiqué de sources diplomatiques. M. Sahli a notamment souligné l’importance et la portée du  mémorandum d’Alger qui constitue un jalon supplémentaire dans la lutte «contre le financement du terrorisme, par le tarissement des sources provenant du paiement des rançons». Il a également salué l’adoption du «plan d’action sur les victimes du terrorisme» ainsi que la mise en place du «centre d’excellence pour la lutte contre l’extrémisme violent, baptisé ‘Hidaya’» et dont le siège est à Abu Dhabi.
M. Sahli a par ailleurs réitéré l’engagement de l’Algérie à continuer de contribuer activement aux activités du Forum global de lutte contre le terrorisme, dont elle est membre fondateur. S’agissant de la situation au Sahel, M. Sahli a affirmé qu’«elle est multidimensionnelle» et couvre des aspects politiques, sécuritaires, humanitaires et de développement, et qu’elle appelle donc une approche intégrée qui puisse apporter une solution globale et durable. L’Algérie et le Canada, qui coprésident «le groupe de travail sur le renforcement des capacités au Sahel», ont présenté un rapport d’étape aux membres du Forum, est-il rappelé. M. Sahli a souligné l’importance de la solution politique, pour une sortie de crise, basée sur le dialogue entre le gouvernement malien et les groupes de la rébellion, qui renoncent sans équivoque au terrorisme et au crime organisé, et qui ne remettent pas en cause l’intégrité territoriale du Mali.

APS

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire