mercredi 19 décembre 2012

L'Algérie, une passion pour François Hollande.

L'Algérie, une passion pour François Hollande

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Le président de la République connaît très bien le pays où il effectue son premier voyage d'Etat, les 19 et 20 décembre prochains. De l'art de réconcilier les mémoires en renouant avec son propre passé. 
"Je suis né en 1954, l'année du début de la guerre d'Algérie", rappelle François Hollande. En traversant la Méditerranée, le président ne va pas seulement tenter de cautériser les plaies entre deux pays, deux passifs, deux mémoires. En se rendant à Alger et à Tlemcen les 19 et 20 décembre prochain, il va aussi retisser les fils de son propre passé. Celui d'une famille française divisée par le conflit.
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"Mes plus anciens souvenirs remontent à l'époque où j'avais 6 ou 7 ans, raconte le chef de l'Etat à L'Express. Le général de Gaulle venait d'annoncer la tenue d'un référendum sur l'autodétermination. Je me rappelle la déception de mon père." Georges Hollande est un farouche militant de l'Algérie française. A Bois-Guillaume (Seine-Maritime), où il s'est installé, il ne fait pas mystère de ses opinions. Il s'est présenté aux municipales de 1959 à Rouen sur une liste d'extrême droite parrainée par Jean-Louis Tixier-Vignancour, futur avocat du putschiste Raoul Salan. Le retrait d'Algérie, Georges le redoute: "Il craignait le déclin de la France", commente François Hollande.

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