Le PDG de Renault ne figure pas dans la délégation qui accompagnera Hollande.La signature du contrat Renault peu probable, Alger pas favorable à une participation dans Peugeot.

Carlos Ghosn, PDG de Renault, ne figure par sur la liste des patrons français qui accompagneront François Hollande en Algérie, a appris TSA de source sûre. C’est un haut cadre du constructeur automobile français qui fera le déplacement. En l’absence du patron de Renault, la signature du contrat de construction d’une usine automobile en Algérie paraît très peu probable. Selon nos informations, les deux parties se contenteront de parapher un document qui fixera les termes de l’accord en attendant la conclusion du contrat qui interviendra ultérieurement.

Les négociations sur le pacte d’actionnaires se poursuivent toujours. Renault envisagerait d’associer d’autres investisseurs français à son projet algérien. Une autre source proche du dossier a également indiqué à TSA que Renault avait émis le souhait de ne pas signer le contrat à l’occasion de la visite de François Hollande. À l’issue des négociations, le PDG du constructeur français viendrait à Alger pour signer l’accord avec le ministre de l’Industrie, Cherif Rahmani.

 

Un autre dossier automobile évoqué ces derniers jours concerne le constructeur Peugeot. Les autorités françaises verraient d’un bon œil une entrée de l’État algérien dans le capital du constructeur. Le sujet devrait être abordé par François Hollande lors de sa visite à Alger. Mais une telle entreprise a peu de chances d’aboutir. « Le sujet n'a pas été abordé officiellement. Certains responsables français ont évoqué cette piste. Sans succès », confie à TSA une source algérienne. Selon le même responsable, le projet n’a aucune chance d’aboutir. D’ailleurs aucun responsable de Peugeot ne figure sur la liste des hommes d’affaires qui accompagneront François Hollande en Algérie.