Par Assiya HAMZA , envoyée spéciale à Alger (texte)
Réda Hamani est président du Forum des chefs d'entreprises (FCE) en Algérie, l'équivalent du Medef en France. Pour cet ancien ministre, la venue du président Hollande et de nombreux chefs d'entreprises français, le 19 décembre prochain, est une bonne nouvelle pour les relations franco-algériennes.
FRANCE 24 : François Hollande se rend en Algérie avec une importante délégation de chefs d'entreprises, est-ce que le partenariat "d'égal à égal", voulu par le président français, va pouvoir se concrétiser ?
Réda Hamani : Nous souhaitons vraiment faire de la France le premier partenaire de l'Algérie. Nous avons déjà 11 milliards de dollars d'échanges [par an, ndlr] et les choses se passent bien. On peut faire encore mieux et surtout avoir une relation plus forte et plus apaisée. Cette visite du président Hollande est de bon augure. Nos deux pays partagent la même mer, Alger est à une heure de Marseille et sept millions de personnes en France ont des racines en Algérie. Tout converge pour que la qualité des relations soit meilleure.
F24 : Quels secteurs économiques pourraient être concernés ?
R. H. : Il y en a trois. Le premier est lié à la commande publique et répond à un appel d'offres. Les besoins sont énormes. Nous avons beaucoup de barrages, de routes, d'universités à construire. En la matière, les Chinois ne peuvent pas concurrencer le savoir-faire français. Entre 2000 et 2012, 500 milliards de dollars ont été dépensés pour moderniser les équipements.
Ensuite, nous avons également envie de reconstruire notre industrie. L'économie industrielle a perdu des parts de marché au profit de l'importation. Arnaud Montebourg [ministre français du Redressement productif, ndlr] a d'ailleurs la même préoccupation. Or, nous ne pouvons pas faire de l'Algéro-algérien. Nous avons besoin du savoir-faire et des qualités de management français.
Enfin, nous pouvons créer des partenariats entre les entreprises de marchés comme l'automobile, la pharmacie, les produits parapétroliers. Il appartient au Forum des chefs d'entreprises de faciliter les rencontres entre patrons. Il n'y a pas d'esprit planificateur comme à l'époque du gosplan soviétique dans cette démarche. Le libéralisme économique offre une flexibilité qui n'est pas comparable avec les choix faits par des fonctionnaires de bureaux.
FRANCE 24 : François Hollande se rend en Algérie avec une importante délégation de chefs d'entreprises, est-ce que le partenariat "d'égal à égal", voulu par le président français, va pouvoir se concrétiser ?
Réda Hamani : Nous souhaitons vraiment faire de la France le premier partenaire de l'Algérie. Nous avons déjà 11 milliards de dollars d'échanges [par an, ndlr] et les choses se passent bien. On peut faire encore mieux et surtout avoir une relation plus forte et plus apaisée. Cette visite du président Hollande est de bon augure. Nos deux pays partagent la même mer, Alger est à une heure de Marseille et sept millions de personnes en France ont des racines en Algérie. Tout converge pour que la qualité des relations soit meilleure.
F24 : Quels secteurs économiques pourraient être concernés ?
R. H. : Il y en a trois. Le premier est lié à la commande publique et répond à un appel d'offres. Les besoins sont énormes. Nous avons beaucoup de barrages, de routes, d'universités à construire. En la matière, les Chinois ne peuvent pas concurrencer le savoir-faire français. Entre 2000 et 2012, 500 milliards de dollars ont été dépensés pour moderniser les équipements.
Ensuite, nous avons également envie de reconstruire notre industrie. L'économie industrielle a perdu des parts de marché au profit de l'importation. Arnaud Montebourg [ministre français du Redressement productif, ndlr] a d'ailleurs la même préoccupation. Or, nous ne pouvons pas faire de l'Algéro-algérien. Nous avons besoin du savoir-faire et des qualités de management français.
Enfin, nous pouvons créer des partenariats entre les entreprises de marchés comme l'automobile, la pharmacie, les produits parapétroliers. Il appartient au Forum des chefs d'entreprises de faciliter les rencontres entre patrons. Il n'y a pas d'esprit planificateur comme à l'époque du gosplan soviétique dans cette démarche. Le libéralisme économique offre une flexibilité qui n'est pas comparable avec les choix faits par des fonctionnaires de bureaux.
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