Pour éviter le scénario des locales.Sénatoriales du 29 décembre : le FLN ouvert à toutes les alliances.

Le FLN, sérieusement sanctionné par le jeux des alliances aux élections locales du 29 novembre dernier, revoit ses cartes et veut s’ouvrir à toutes les formations politiques pour les sénatoriales du 29 décembre prochain. « À priori, nous sommes ouvert à toutes les alliances », confie à TSA Abdelhamid Si Affif, membre du Bureau politique de l’ex-parti unique. Le FLN a également décidé de présenter des candidats dans toutes les wilayas, même dans celles où il n’a quasiment aucune chance d’arracher un siège au Conseil de la Nation (Sénat). Par exemple à Béjaïa, où le FFS part largement favori avec 356 élus, très loin devant le FLN qui ne compte que 138 élus. À M’Sila aussi le FLN est en mauvaise posture face à Fadjr El Jadid, de Tahar Benbaibèche.

Dans les autres wilayas, les chances du parti restent « intactes », selon notre interlocuteur. Mieux, le FLN est en train de récupérer des élus qui se sont présentés sur des listes FNA ou encore MPA. « Des centaines de militants FLN qui avaient fait le choix de mener la bataille des locales sur d’autres listes sont en train de nous rejoindre », soutient Si Affif, sans toutefois verser dans l’excès de confiance.

 

« Pour cette étape, les choses se gèrent au niveau local, les relations personnelles priment sur les alliances contractées au niveau central », concède‑t‑il. Comprendre : le FLN risque encore une fois de payer les frais des alliances contre nature qui lui ont fait perdre des APC où il disposait d’une majorité très confortable. Là aussi, notre interlocuteur incrimine «  les  lois et l’administration » et pense que le moment est venu de « corriger » la situation.