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En visite cette semaine à Alger, à l’invitation des médias : Amrie Saurel, une chanteuse qui a la Méditerranée dans le cœur

Écrit par Lyazid Khaber

Unique française chantant en arabe. Un choix qu’elle a fait en toute âme et conscience, guidée de ses pas vers cet inconnu par feu Mabrouk Abdenbi, Amrie Saurel, de son vrai nom Magali Saurel, digne fille de Montpellier, est venue cette semaine, à Alger, sur invitation des médias algériens. Venue compléter son brassage de culture, cette chanteuse engagée pour l’amitié entre les peuples, Amrie, que nous avons rencontrés avant-hier, n’a pas hésité une seconde pour nous parler de ses motivations: «Je poursuis le chemin de Mabrouk. Je suis venue à la rencontre de méditerranéens, et étant française chantant en arabe, je sais que je suis en train de ramer à contre courant, mais c’est cela mon objectif: jeter des ponts solides, d’amitié et d’amour entre les deux rives».

«Générer de nouveaux comportements, défier les clichés par la musique et la diversité linguistique… voici le pari osé d’Amrie», lit-on sur son site Internet. En voilà donc des convictions qui plus est constituent la force de l’engagement de cette grande dame qui se dit méditerranéenne convaincue que les liens d’amitiés qui lient les différents peuples priment sur tout autre considération d’ordre passionnel et/ou émotionnel.

Lors de notre rencontre, Amrie, accompagnée de son alter-égo, la jeune Virginie Cerezo, ne s’est pas retenue pour dire tout l’amour qu’elle porte pour l’Algérie. Un amour né d’une rencontre «impromptue» avec Mabrouk Abdenbi, un émigré algérien originaire de Batna, lui-même artiste compositeur. D’ailleurs, c’est lui qui lui a montré le chemin en lui faisant aimer cette langue qu’elle n’a jamais parlé: l’arabe. Dans cette langue, dans laquelle Amrie a beaucoup aimé se produire, elle est allée jusqu’à initier des enfants français à la chanson arabe, et interpréter, en plus des compositions de Mabrouk Abdenbi, celles d’illustres voix orientales, à l’instar de Feyrouz. Tout cela pour dire que «la paix se chante dans la douceur», laquelle est assurée par ces mélodie exquises qu’Amrie sait bien choisir pour mieux faire passer son message d’amitié, d’amour et de fraternité euro-méditerranéenne, sans manquer de choyer son public porté à chaque fois aux zéniths de l’extase.

Cette semaine, celle qui peut être aisément qualifiée d’ambassadrice de l’amitié entre les peuples, a choisi comme destination Alger, cette ville qu’elle visite pour la première fois. A cette occasion, alors qu’elle est attendue sur plusieurs plateaux de radio comme de télévisions, elle nous a fait cette confidence: «J’ai chanté en français, en espagnol, en arabe, et je compte même introduire dans mes futurs récitals une composition en berbère». Amrie, emportée dans son rêve magnifique, ne lésine pas sur les moyens et ne ménage visiblement plus sa silhouette frêle. Elle est combative, et elle y croit.

Pour mieux la connaître, Amrie sera aujourd’hui, à 8h, l’invitée de l’émission Bonjour d’Algérie de Canal Algérie, demain mardi, à la même heure, elle sera sur les ondes de la Radio El Bahdja, comme elle nous donne rendez-vous sur la Chaîne III de la Radio nationale, à 17h42. Enfin, qu’a-t-on de plus à dire à cette amie qu’est Amrie? Bienvenue dans ton pays…

L. K.