Grave !
Mais où est donc passée la souveraineté nationale ? C’est, encore une fois, de l’étranger que les Algériens ont des “nouvelles” de leur Président. Plus d’un mois après l’hospitalisation du chef de l’État à Paris, les institutions algériennes, dont la présidence de la République, sont incapables de mettre en place une stratégie de communication à même d’informer, de rassurer et de contrecarrer les rumeurs les plus invraisemblables sur l’état de santé de Bouteflika. Si les responsables français peuvent évoquer le secret médical pour éviter de dire plus que ce qu’il en faut, ce n’est pas le cas en Algérie où les citoyens doivent savoir.
Et, bien évidemment, ce ne sont pas les déclarations zélées de certains responsables qui se sont improvisés en porte-parole puis ridiculisés par le manque flagrant de crédibilité de leurs propos qui ont pu éclairer l’opinion publique. Bien au contraire, du Premier ministre jusqu’au président du Conseil de la nation, en passant par les conseillers, les erreurs politiques se sont succédé, renvoyant cette triste image d’un pays où aucun officiel, quel que soit son rang, ne savait de quoi il parlait. A-t-on, à ce point, dévalorisé l’institution du président de la République ?
Il ne s’agit pas de publier quotidiennement des bulletins médicaux sur l’état de santé du chef de l’État, mais il s’agit d’avoir surtout de la cohérence dans la gestion des affaires de l’État. Le président de la République n’est pas le Président d’un clan, d’une famille ou d’un parti, il est le Président de tous les Algériens. Et à ce titre, on ne peut se permettre de dire ou de faire n’importe quoi et de jeter la pierre à ceux qui veulent tout simplement savoir. Face aux réseaux sociaux, les sites d’information et les TV satellitaires qui bombardent quotidiennement les téléspectateurs de rumeurs, d’analyses et de projections les plus pessimistes pour le pays, le citoyen algérien se retrouve abandonné, perdu et incapable de discernement parce que les institutions, censées communiquer, sont, soit piégées par le clanisme, soit incapables de convaincre. Grave !
Et, bien évidemment, ce ne sont pas les déclarations zélées de certains responsables qui se sont improvisés en porte-parole puis ridiculisés par le manque flagrant de crédibilité de leurs propos qui ont pu éclairer l’opinion publique. Bien au contraire, du Premier ministre jusqu’au président du Conseil de la nation, en passant par les conseillers, les erreurs politiques se sont succédé, renvoyant cette triste image d’un pays où aucun officiel, quel que soit son rang, ne savait de quoi il parlait. A-t-on, à ce point, dévalorisé l’institution du président de la République ?
Il ne s’agit pas de publier quotidiennement des bulletins médicaux sur l’état de santé du chef de l’État, mais il s’agit d’avoir surtout de la cohérence dans la gestion des affaires de l’État. Le président de la République n’est pas le Président d’un clan, d’une famille ou d’un parti, il est le Président de tous les Algériens. Et à ce titre, on ne peut se permettre de dire ou de faire n’importe quoi et de jeter la pierre à ceux qui veulent tout simplement savoir. Face aux réseaux sociaux, les sites d’information et les TV satellitaires qui bombardent quotidiennement les téléspectateurs de rumeurs, d’analyses et de projections les plus pessimistes pour le pays, le citoyen algérien se retrouve abandonné, perdu et incapable de discernement parce que les institutions, censées communiquer, sont, soit piégées par le clanisme, soit incapables de convaincre. Grave !
Salim Tamani in Liberté dz
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