Il annonce officiellement la création de l’UDSKarim Tabbou : « Aucun indice que la prochaine présidentielle sera différente des précédentes »
porte-parole de l’Union démocratique et sociale (UDS), Karim Tabbou, est sceptique quant à un éventuel changement à l’occasion de la prochaine élection présidentielle.
« À l’heure actuelle, il n’existe pas d’indices que les prochaines élections seront différentes des précédentes, et que les Algériens reprendront confiance dans ces élections. Même les potentiels candidats pensent qu’il faut avoir des soutiens à l’intérieur du régime et non dans la société pour qu’ils se présentent », a déclaré ce samedi à Alger Karim Tabbou, à l’occasion de l’annonce officielle de la création de son parti.
« Sans un changement de processus, sans ouvrir des perspectives, le pays risque de se précipiter dans l’abîme », prévient-il. « Il y a un changement de cap à effectuer pour ce pays, c’est de mettre des institutions qui prennent en charge les préoccupations du peuple. Nous sommes à la fin d’un cycle, soit on sera au rendez-vous de l’histoire, sinon, à défaut, on deviendra un jouet de l’histoire », estime-t-il encore.
Karim Tabbou qui établit un constat critique de la situation du pays, généralisation de la corruption, atomisation de la société, crise de confiance, système politique atavique, institutionnalisation de pratiques sectaires et régionalistes, déliquescence de l’État, soutient que son parti incarne de nouvelles traditions d’exercice politique. « On veut être un instrument de militantisme politique authentique. Le régime avec ses structures, sa politique et ses institutions a brisé la plus chère des choses : la confiance. On veut reconsidérer la politique et rendre confiance aux Algériens. La pire des politiques, c’est de ne pas faire de la politique », dit-il. « Nous voulons nous assumer ici et maintenant, nous croyons aux vertus du combat politique, nous croyons aux vertus du combat démocratique, jaloux de notre autonomie, de notre indépendance, notre soif de liberté nous interdit toute compromission. Nous croyons à la capacité du peuple algérien à rebondir et recréer l’espoir », soutient-il.
Parti ouvert à toutes les forces qui veulent « restituer la liberté » aux Algériens, l’UDS, présent dans 33 wilayas, lequel a obtenu le 17 août dernier l’autorisation de tenir son congrès constitutif, œuvrera, selon Tabbou, « avec force, conviction et pédagogie, aux côtés de toutes forces éprises de liberté et de démocratie, à réhabiliter le débat pluriel et transparent, à promouvoir les droits humains, et à ancrer la culture du dialogue et de la non-violence ». Entre autres axes de son programme : l’organisation des pouvoirs sur la base de principes constitutionnels issus d’une Assemblée constituante consensuelle en respectant les spécificités régionales, et une réforme en profondeur de l’école.
« Sans un changement de processus, sans ouvrir des perspectives, le pays risque de se précipiter dans l’abîme », prévient-il. « Il y a un changement de cap à effectuer pour ce pays, c’est de mettre des institutions qui prennent en charge les préoccupations du peuple. Nous sommes à la fin d’un cycle, soit on sera au rendez-vous de l’histoire, sinon, à défaut, on deviendra un jouet de l’histoire », estime-t-il encore.
Karim Tabbou qui établit un constat critique de la situation du pays, généralisation de la corruption, atomisation de la société, crise de confiance, système politique atavique, institutionnalisation de pratiques sectaires et régionalistes, déliquescence de l’État, soutient que son parti incarne de nouvelles traditions d’exercice politique. « On veut être un instrument de militantisme politique authentique. Le régime avec ses structures, sa politique et ses institutions a brisé la plus chère des choses : la confiance. On veut reconsidérer la politique et rendre confiance aux Algériens. La pire des politiques, c’est de ne pas faire de la politique », dit-il. « Nous voulons nous assumer ici et maintenant, nous croyons aux vertus du combat politique, nous croyons aux vertus du combat démocratique, jaloux de notre autonomie, de notre indépendance, notre soif de liberté nous interdit toute compromission. Nous croyons à la capacité du peuple algérien à rebondir et recréer l’espoir », soutient-il.
Parti ouvert à toutes les forces qui veulent « restituer la liberté » aux Algériens, l’UDS, présent dans 33 wilayas, lequel a obtenu le 17 août dernier l’autorisation de tenir son congrès constitutif, œuvrera, selon Tabbou, « avec force, conviction et pédagogie, aux côtés de toutes forces éprises de liberté et de démocratie, à réhabiliter le débat pluriel et transparent, à promouvoir les droits humains, et à ancrer la culture du dialogue et de la non-violence ». Entre autres axes de son programme : l’organisation des pouvoirs sur la base de principes constitutionnels issus d’une Assemblée constituante consensuelle en respectant les spécificités régionales, et une réforme en profondeur de l’école.
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