Je t’écris ces quelques lignes pour te dire que les gens du village sont devenus totalement arriérés : ils n’achètent plus rien dans les magasins. Ils attendent le jour du souk pour aller, comme à Peshawar, se fondre dans la poussière afin de faire leurs emplettes. Le type qui a récemment créé une supérette comme on en faisait il y a 50 ans dans les pays développés, semble avoir eu une très mauvaise idée. Et ce n’est pas tout : beaucoup de familles ne veulent plus aller chez le médecin. Elles préfèrent confier leurs malades aux talebs qui pratiquent la «rokia». Elles sont aussi contre toute forme de progrès. Elles refusent la science et la raison est leur ennemi mortel.
Tata Aldjia a dit que c’est la faute à l’Etat qui ne veut pas moderniser l’école et introduire la culture dans nos patelins où la seule animation réside dans les mariages (et pas tous !) où il y a un peu de folklore qui se manifeste.
Tonton Khemissi a dit que nous avons pourtant un ministère de la Culture. «Non, a répondu Tata, dis plutôt nous avons un ministère des carnavals et autres bals masqués !»
Tata Aldjia a dit que c’est la faute à l’Etat qui ne veut pas moderniser l’école et introduire la culture dans nos patelins où la seule animation réside dans les mariages (et pas tous !) où il y a un peu de folklore qui se manifeste.
Tonton Khemissi a dit que nous avons pourtant un ministère de la Culture. «Non, a répondu Tata, dis plutôt nous avons un ministère des carnavals et autres bals masqués !»
Par Maâmar Farah
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