Après de bonnes vacances au bled, un émigré, féru de moto, découvre une grande affiche dans les rues d’Annaba. Il y voit la reine des deux-roues, la célèbre Harley Davidson. Il décide de prendre des photos pour frimer ses copains français : «Oui, ils verront que la célèbre marque est présente en Algérie où il n'y a pas que l'intégrisme et le terrorisme...» Mal lui en prit puisqu’un flic, le prenant en flagrant délit de… photographie, le conduit au commissariat. On lui saisit l’appareil photo jetable et son document de voyage.
Au moment où j'écris ce billet, je ne sais pas si notre émigré a pu récupérer son passeport et prendre son vol vers le pays de la liberté, là où un appareil photo n'est pas encore un OSNI (Objet Suspect Non Identifié). Et puis, si notre gars a vraiment envie de faire une visite virtuelle des casernes et des bases militaires du monde entier, il y a un meilleur moyen : ouvrir Google Earth. A la police, on devrait le savoir quand même !
Au moment où j'écris ce billet, je ne sais pas si notre émigré a pu récupérer son passeport et prendre son vol vers le pays de la liberté, là où un appareil photo n'est pas encore un OSNI (Objet Suspect Non Identifié). Et puis, si notre gars a vraiment envie de faire une visite virtuelle des casernes et des bases militaires du monde entier, il y a un meilleur moyen : ouvrir Google Earth. A la police, on devrait le savoir quand même !
Dernière minute : l’émigré malheureux, qui ne savait pas qu’il avait mis les pieds au pays de Kafka, a pu récupérer son passeport après le développement des photos. Mais il a raté son vol et, comme il avait pris un billet Low Coast, il a été obligé d’en acheter un autre pour le retour. Il est sur une liste d’attente…
Par Maâmar Farah
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