lundi 16 décembre 2013

El Hadj Mohamed El Anka en Kabyle - MMI ΣZIZEN

Lhadj M'Hamed El Anka, de son vrai nom Aît Ouarab Mohamed Idir Halo né à Alger en 1907, est un grand maître de la chanson Chaâbi.
Hadj M'Hamed El Anka naquit le 20 mai 1907 à la Casbah d'Alger, précisément au 4, rue Tombouctou, au sein d'une famille modeste, originaire de Taguersifth Freha (wilaya de Tizi-Ouzou) Kabylie. Son père Mohamed Ben Hadj Saîd, souffrant le jour de sa naissance, dut être suppléé par un parent maternel pour la déclaration à l'état civil. C'est ainsi que naquit un quiproquo au sujet du nom patronymique d'El Anka. Son oncle maternel se présente en tant que tel; il dit en arabe "Ana Khalo" (Je suis son oncle) et c'est de cette manière que le préposé inscrivit "Halo". Il devient alors Halo Mohamed Idir.
Sa mère Fatma Aït Boudjemaâ était attentive à son éducation et à son instruction. Entre 1912 à 1918, il fréquente trois écoles : une école coranique (de 1912 à 1914),l'école Brahim Fatah (à la Casbah) de 1914 à 1917 et une autre à Bouzaréah jusqu'en 1918. Quand il quitte l'école définitivement pour se consacrer au travail, il n'avait pas encore 11 ans.
C'est sur recommandation de Si Said Larbi, un musicien de renom, jouant au sein de l'orchestre de Mustapha Nador, que le jeune M'hamed obtenait le privilège d'assister aux fêtes animées par ce Grand maître qu'il vénérait. C'est ainsi que durant le mois de Ramadan de l'année 1917, le cheikh remarque la passion du jeune M'hamed et son sens inné pour le rythme et lui permit de tenir le tar (tambourin) au sein de son orchestre. À partir de là, ce fut Kehioudji, un demi-frère de Hadj Mrizek qui le reçoit en qualité de musicien a plein temps au sein de l'orchestre qui animait les cérémonies de henné réservées g
En 1955, il fait son entrée au Conservatoire municipal d'Alger en qualité de professeur chargé de l'enseignement du chaâbi. Ses premiers élèves vont devenir tous des cheikhs à leur tour, assurant ainsi une relève prospère et forte, entre autres, Amar Lâachab, Hassen Said, Rachid Souki, etc. EI-Hadj M'Hamed El-Anka a bien pris à cœur son art: il a appris ses textes si couramment qu'il s'en est bien imprégné ne faisant alors qu'un seul corps dans une symbiose et une harmonie exceptionnelle qui font tout le génie créatif de l'artiste en allant jusqu'à personnifier, souvent malgré lui, le contenu des poésies qu'il interprète ; les exemples d'El-Hmam, Soubhane Ellah Yaltif sont assez édifiants. La grande innovation apportée par EI-Hadj El-Anka demeure incontestablement la note de fraîcheur introduite dans une musique réputée monovocale qui ne répondait plus au goût du jour. Son jeu instrumental devient plus pétillant, allégé de sa nonchalance. Sa manière de mettre la mélodie au service du verbe était tout simplement unique. À titre indicatif, El Hadj El Anka a interprété près de 360 poésies (qaca'id) et produit environ 130 disques. Après Columbia, il réalise avec Algériaphone une dizaine de 78 t en 1932 et une autre dizaine avec Polyphone.
Après plus de cinquante ans au service de l'art, El Anka animera les deux dernières soirées de sa carrière jusqu'à l'aube, en 1976, à Cherchell, pour le mariage du petit-fils de son maître cheikh Mustapha Nador et, en 1977, à El-Biar, chez des familles qui lui étaient très attachées. Il mourut le 23 novembre 1978, à Alger, et fut enterré au cimetière d'El-Kettar.énéralement aux artistes débutants.

Lhadj M'Hamed El Anka Mohamed Boudjemaa en kabyle algérie Matoub Lounes el zahi Paris 1987 algerie kabylie algeria amazigh alger france berber jsmb akvaili tv chaabi anka maroc chanson folklore dance idir music traditionelle musique homme libre fidel oulahlou FREHA CASBAH fellag video clip tizi ouzou live bejaia tamazgha zidane paris maitre JSK AIN-EL-HAMMAM MECHLET imazighen

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire