Invité de l’émission « Les grandes questions » de France 2 qui avait pour thématique « Comment penser l’après 7 janvier 2015 ? », Ghaleb Benchikh a livré son point de vue sur le rapport de l’islamisme à l’islam.
Rappelant qu’il n’est pas « Monsieur Islam » pour signifier ainsi qu’il ne prétend pas représenter les musulmans, cet intellectuel franco-algérien a évoqué la nécessité de se pencher de façon rationnelle et dans un esprit critique sur les questions de « la criminalisation de l’apostasie », de « la minoration de la femme » et de « l’appel au meurtre » dans l’analyse et le questionnement du corpus religieux islamique.
Selon lui : « Toute religion, toute théologie, toute doctrine, toute idéologie, toute philosophie, qui fuit le choc des idées, qui esquive la critique, qui ne s’affirme pas dans le débat et dans la contradiction finit par s’atrophier, se vulnérabiliser. », et d’ajouter : « L’extrémisme, c’est la croyance sans la connaissance. Le fondamentalisme, c’est le culte sans la culture ».
Il a également regretté « l’interventionnisme » de l’administration française dans l’organisation du culte musulman en France, notamment à travers la nomination des responsables du CFCM (Conseil français du culte musulman).
Rappelant qu’il n’est pas « Monsieur Islam » pour signifier ainsi qu’il ne prétend pas représenter les musulmans, cet intellectuel franco-algérien a évoqué la nécessité de se pencher de façon rationnelle et dans un esprit critique sur les questions de « la criminalisation de l’apostasie », de « la minoration de la femme » et de « l’appel au meurtre » dans l’analyse et le questionnement du corpus religieux islamique.
Selon lui : « Toute religion, toute théologie, toute doctrine, toute idéologie, toute philosophie, qui fuit le choc des idées, qui esquive la critique, qui ne s’affirme pas dans le débat et dans la contradiction finit par s’atrophier, se vulnérabiliser. », et d’ajouter : « L’extrémisme, c’est la croyance sans la connaissance. Le fondamentalisme, c’est le culte sans la culture ».
Il a également regretté « l’interventionnisme » de l’administration française dans l’organisation du culte musulman en France, notamment à travers la nomination des responsables du CFCM (Conseil français du culte musulman).
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