Apres l'attaque terroriste revendiquée par l'Etat Islamique perpétrée mercredi par deux assaillants contre le musée du Bardo à Tunis et qui a coûté la vie à vingt-trois personnes et 47 autres blessées, Kamel daoud était l'invité, avec la membre de rédaction de charlie Hébdo décimée par les islamistes, Zineb ER-Rehaoui, au grand journal de Canal plus.
Tous les deux journalistes, avec le point commun d'être menacés de mort par les fanatiques terroristes et les cibles de fatwas d’apostasie.
Kamel Daoud, le chroniqueur le plus lu en Algérie, veut vivre en paix, mais sans céder aux obscurantistes, il veut vivre, penser, s'exprimer, écrire librement comme avant.
Invité ce matin sur Europe 1, le journaliste algérien Kamel Daoud, est revenu sur son parcours avant de dénoncer l’obscurantisme religieux. « J’étais quelquun de très religieux, je m’en suis sorti par la lecture. » Selon lui, pour lutter efficacement contre le djihadisme, deux volets doivent être activés : celui de la sécurité mais également celui de l’éducation. Ses quelques livres ne feraient pas le poids face à l’essor des chaines religieuses vecteurs d’une propagande radicale, et tous les livre pro-djihadistes distribués gratuitement. Kamel Daoud revendique : « Je suis quelqu’un qui défend les livres, pas le Livre. »
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