♦ Combien faut-il de sucre au cerveau pour réfléchir sérieusement?
Pendant que, sortant de la boîte noire, Ahmed Ouyahia insultait tout le monde et menaçait encore quelques innocents, son alter ego, Amar Saadani, parlait d’Etat, de construction, de droit, de justice, de patrie et de traîtres, terminant son brillant exposé sur «la nécessité d’ouvrir les portes aux compétences».
En attendant de trouver cette fameuse porte, on se doit de revenir sur ce qu’il faut bien appeler aujourd’hui le problème algérien ; un territoire très vaste, des ressources naturelles et humaines, des hydrocarbures, de l’énergie peu coûteuse, des universités et des écoles d’ingénieurs pour un résultat médiocre. Paradoxe ? Non, simple choix des hommes du premier cercle, au FLN, à l’Assemblée, à la tête des ministères ou du Conseil constitutionnel, révélant un problème de casting. Si la presse économique française n’est pas une référence, il est triste de lire que pour elle, le ministre algérien de l’Industrie n’a pas de vision sérieuse, alors que c’est en France que ce dernier a monté une entreprise privée, ce qu’il n’a pas fait en Algérie.
C’est d’ailleurs à son initiative que l’Etat va investir dans le sucre, alors qu’il n’y a pas de problème de sucre. Disponible partout, dans toutes les villes et les villages les plus isolés à des prix raisonnables, le sucre est l’un des rares secteurs où la demande est satisfaite.
Pourquoi gaspiller de l’argent, du foncier utile ailleurs et des ressources humaines pour monter des usines afin de produire du sucre qui existe déjà, au lieu d’investir dans d’autres domaines ? C’est qu’il faut imaginer le dirigeant dopé à la caféine, réfléchissant autour d’une tasse de café où la tasse, la cuillère et le café sont importés, seul le sucre étant produit sur place. En mélangeant le tout, une fois bien sucré, le café bu et la tasse reposée, c’est comme si une seule conclusion s’imposait. Il faut produire du sucre. Juste pour embêter Rebrab.
En attendant de trouver cette fameuse porte, on se doit de revenir sur ce qu’il faut bien appeler aujourd’hui le problème algérien ; un territoire très vaste, des ressources naturelles et humaines, des hydrocarbures, de l’énergie peu coûteuse, des universités et des écoles d’ingénieurs pour un résultat médiocre. Paradoxe ? Non, simple choix des hommes du premier cercle, au FLN, à l’Assemblée, à la tête des ministères ou du Conseil constitutionnel, révélant un problème de casting. Si la presse économique française n’est pas une référence, il est triste de lire que pour elle, le ministre algérien de l’Industrie n’a pas de vision sérieuse, alors que c’est en France que ce dernier a monté une entreprise privée, ce qu’il n’a pas fait en Algérie.
C’est d’ailleurs à son initiative que l’Etat va investir dans le sucre, alors qu’il n’y a pas de problème de sucre. Disponible partout, dans toutes les villes et les villages les plus isolés à des prix raisonnables, le sucre est l’un des rares secteurs où la demande est satisfaite.
Pourquoi gaspiller de l’argent, du foncier utile ailleurs et des ressources humaines pour monter des usines afin de produire du sucre qui existe déjà, au lieu d’investir dans d’autres domaines ? C’est qu’il faut imaginer le dirigeant dopé à la caféine, réfléchissant autour d’une tasse de café où la tasse, la cuillère et le café sont importés, seul le sucre étant produit sur place. En mélangeant le tout, une fois bien sucré, le café bu et la tasse reposée, c’est comme si une seule conclusion s’imposait. Il faut produire du sucre. Juste pour embêter Rebrab.
▬ Chawki Amari ▬
El Watan / Chroniques Point Zéro / 18.10.2015.
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