vendredi 12 octobre 2012

UNE 7E WILAYA EN ACTION AU CŒUR DE L’HEXAGONE: De la création de la Fédération de France aux massacres d’octobre 1961..

Au lendemain du déclenchement de la révolution du 1er Novembre 1954, et après le découpage de l’Algérie en plusieurs wilayas, la création d’un septième front au cœur même de la France devenait une nécessité pour le Front de libération nationale (FLN) du fait de l’importante communauté algérienne qui y est établie ainsi que dans d’autres pays limitrophes, notamment en Belgique, en Suisse et en Allemagne. À sa création, en 1955, cette organisation, dénommée Fédération de France du FLN, allait entreprendre un travail de sensibilisation auprès de la communauté algérienne en Europe, selon un processus militaro-politique doté d’une véritable administration dont la force de frappe allait s’avérer efficace et donner un second souffle à la lutte de libération à l’intérieur du territoire français.

Immigration et effort de guerre

C’était une première dans les annales de l’histoire des révolutions de par le monde qui voyait des Algériens porter leur combat pour l’autodétermination au cœur même du pays qui les colonisait.
Un an après sa création, l’organisation comptait plus de 8 000 membres, un chiffre qui va être largement dépassé pour atteindre près de 140 000 en 1960 et près de 350 000 membres en 1961. En1958, la Fédération de France du FLN se composait de Omar Boudaoud, en qualité de chef du Comité fédéral, Ali Haroun, en tant que chargé de l’information, Kaddour Ladlani, responsable de l’organisation interne, Saïd Bouaziz, chargé de l’organisation des réseaux, des groupes armés et travail de renseignement, et Abdelkrim Souici, chargé des finances. De 1958 à 1962, le fonctionnement de Fédération de France a constamment fait l’objet de modifications au plan des responsabilités et de l’organisation en général afin de mieux la protéger des tentatives d’infiltration des services de la Direction de la surveillance du territoire (DST). De 1958 à 1961, la Fédération de France fut divisée en trois groupes composés de sept régions administratives (wilayas), à la tête desquelles était désigné un responsable contrôleur. L’immigration algérienne en France était considérée comme le principal pourvoyeur de fonds et un creuset inestimable en matière de recrutement de patriotes. Les principaux secteurs dans lesquels les travailleurs algériens exerçaient étaient la construction automobile, la métallurgie, les bassins miniers, le bâtiment, les travaux publics et dans d’autres secteurs économiques, ce qui constituait un apport considérable en matière de contribution financière à l’effort de guerre, notamment concernant l’achat d’armement et de médicaments.
Ali Haroun, un des principaux responsables de la Fédération de France, décrit de façon précise, dans un ouvrage édité en 1986(1), l’organisation des structures, des filières, des réseaux, ainsi que la collecte des cotisations au sein de la communauté algérienne établie en France et en Europe. Organisée à ses débuts en Comité fédéral, la Fédération de France du FLN sera dirigée à partir de 1958 par Omar Boudaoud.
C’est vers la fin de l’année 1957 que la véritable mise en place des structures de la Fédération du FLN a été achevée, notamment par l’implication des travailleurs immigrés – soumis à l’impôt révolutionnaire –, qui ont été d’un apport d’une importance capitale en matière de soutien financier et humain, particulièrement dans l’organisation des manifestations du 17 octobre 1961.
Le 22 août 1958 se tenait à Sceaux (région parisienne) une réunion qui décidera des principales actions à mener et à laquelle participaient Saïd Bouaziz, Ali Haroun et Kaddour Ladlani, représentant le comité fédéral. Moussa Kebaïli, Mohamed Haddad, Amor Ghezali et Ahmed Benattig, chefs de région. Trois jours plus tard, le 25 août, s’ouvrait en France un second front de la guerre d’Algérie…
La Fédération de France du FLN comptait en son sein une section universitaire, un syndicat des travailleurs, des comités de soutien aux détenus, une commission de presse et d’information, une école de formation de cadres ainsi qu’une branche militaire et une cellule de renseignements. Tout au long de la révolution, l’immigration algérienne, encadrée par la Fédération de France du FLN, s’était retrouvée à la pointe du combat libérateur. Considérée comme une véritable «cheville ouvrière», du fait du soutien et de l’aide non négligeable qu’elle apportait pour la conduite des actions révolutionnaires en territoire français, aussi bien sur le plan financier qu’humain, elle représentait un élément fondamental sur lequel reposaient toutes les initiatives du FLN en France.
Mais certains courants français de métropole se sont démarqués des positions officielles de la France et se sont solidarisés de fait avec le FLN et en se mettant à la disposition de la cause algérienne.
En effet, c’est au Petit-Clamart (région parisienne), le 2 octobre 1957, que voit le jour le réseau Jeanson, du nom de son principal instigateur Francis Jeanson, un Français qui se propose avec force conviction d’apporter son aide au FLN, notamment d’héberger, de procurer de faux papiers, de fournir des planques et des véhicules, de faire passer les frontières aux révolutionnaires algériens, ainsi que d’acheminer vers la Suisse et l’Allemagne les fonds récoltés auprès de l’immigration algérienne. Ils étaient écrivains, journalistes, artistes, avocats, médecins, fonctionnaires et ouvriers qui, après leur arrestation par la DST en 1960, ont comparu devant un tribunal militaire. Au box des accusés figuraient 23 personnes (17 Français et 3 Algériens), alors que le principal responsable du réseau, Francis Jeanson, est en fuite. Ils sont accusés de soutien au Front de libération nationale, de transport de fonds et de matériel de propagande, de location d’appartements pour des Algériens recherchés, des actes pour lesquels ils seront inculpés d’«atteinte à la sûreté extérieure de l’État» puis condamnés.

 La journée fatidique du 17 octobre

Le 5 octobre 1961, le préfet de police de Paris, Maurice Papon, publia un communiqué largement diffusé dans la presse française, dans lequel il intimait l’ordre aux Algériens de rester chez eux entre 20h 30 et 5h 30. En cette même journée du 5 octobre, les responsables de la Fédération de France convoquèrent une réunion d’urgence en réaction à cette décision discriminatoire au cours de laquelle ils décidèrent d’organiser, de commun accord avec le comité fédéral, des manifestations pacifiques à travers plusieurs quartiers de la capitale française en signe de protestation contre ce couvre-feu. Le bilan parmi les manifestants s’était élevé à au moins 200 morts, 400 disparus, des milliers de blessés et près de 12 000 Algériens arrêtés puis expulsés vers l’Algérie.

Abderachid MEFTI

2 commentaires:

  1. Ca mx desole que des trahisons . Mon ali haroun le tres bien mais aussi des hommes de la trempe de da omar b a qui je souhaite un prompt retablissement est longue ya que des trahisons mon ami est maitre ALI HAROUN certain veriter m esaujourd hui ou certain temoignage avec de verite s mhistorique son cx dite da,s des ouvrages tele la 7 wilaye ecrit par mon ami haroun mas sourtot cx aussi de mon mohamed HARBI qui dit bcp de verité meme c est ya bcp de chose qui concerne l emigration est la branche de F FRACE MTLD ou celle de F FRANCE FLN mais son oublier le livre les memoirs de da OMAR B de PPA au FLN que des mensonge s sur certain personnage telle ou intel attention nx pas tombr dans le piége de cette pégre de merde qui es la que pour falsifier cx que de valeureux cadre est symbole de notre resistance en emigration en fait de cx PPA MTLD FRANCE est F FRANCE FLN sourtot comme certain le prétend comme de tt ptit chien je l assume je l ecrit comme AHMED MEHSAS ou un MECATI des militants de second plant es tt leurs complice s aujourd hui son ici pour falsifier sourtout un chien come MEHSS connaissance de mon pere en plus nx parle devant mon pere cx chien l or d une reunion de MTLD FRANCE mon pere le gifle dans cette reunion pour son anti kabylisme est en cx moment bcp de surprise ou des preuve s des archives sortirons que l opinion algeren découvre amérement l homme le plus organisée c est mois est ma famille mois l homme le plus organisée apres mon defunt pere chef de la spéçiae en france si RABAH BOUAZIZ DIT SAID est cest de lourd les seul a qui en rend hommage son des notre est MOHAMED BOUDIAF est DIDOUCHE MOURAD mon ALI HAROUN les autres c est de PIPO texte signer par le fils de stratége si said bouaziz des surprise s ya c est de lourd m es salutation s a da KHELIFA M un authentique moudjahed qui a dit bcp de veriter sur RADIO TIZI mais bcp de chose nen pas dite sur le parcours des militans de federation de france sourtout cx de retour au pays propose le nom de OMAR B longue vie est da OMAR le cimetiére de la mitidja son la a temoigner d un certan abane est c es amis .

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  2. Jai lue le frere ali haroun akli benyounes dit daniel omar boudaoud a qui je souhaite un prompt retablissement lun des derniers est authentique cadre de PPA puit de FLN son oublier le grand patroite d annaba messieur bakhouce . Lui pour une simple raison historique qui a rendue l hommage le plus nobe a NACREDDINE AIT MOKHTAR DIT MADJID mais le plus grand hommage de cx patriote vrais est nationaliste de premier plant a rendue l un des hommages les plus nobles a son chef si rabah bouazz dit SAID .Qui es cx cadre cette intelligence sure de notre revolution l homme a pour nom si rabah lui cx messieur ami intime de mon pere est si SADEK DEHILES L or d une reunion a 3 abane mon pere est si sadek qui en propsés si rabah alias SAID en tant que chef de la special c est mon pere qui conseil son frere ABAE paix a son ame pour que a cette architecte de la revolution cx cadre de L ALN rejoint la FFFLN . 192 j etait enfant dans mon village si rabah paix a son ame rend visite a son ami le colonel AMAR OUAMRANE ALIAS BOKARO ALIAS SI HCEN il garde avec le defunt ouarae une amitier intime si rabah ason ami nos frere ts disparue est ouamrane sais de qui si rabah parle . Si hcen repod tu fait allusion a messieur X si rabah dit oui cx jour la si rabah bouaziz a eux cette veriter quand cx fameux symbole cx fameux colonel si hcen alias ouamrane repond a son ami messieur X est vivant il cx porte comme un charme la si rabah mx dit il faut prendre un rendez vous pour le voire sauf la date de la venue de si rabah que je donne fausse parcx que je connais meme la date de la disparition de cette architecte de notre glorieuse revolution meme la marque de sa voiture est la voiture de si rabah la couleur je sais de quelle marque de quelle couleur mon pere l attendais tres heureux a son arrivee si rabah rier fort tres fort meme ou il dit j ai trouvee ta trace grace a si hcen alias ouamrane a si m hend desoler j ai crue que tu es mort .Mon rentre dit a sa moitier prepare ns le manger mon inviter est un tres grand harki comme mois les qui n en jamas dite de tres belle surprise attendre l histoire est a cx qui l en faite pas aux chiens .

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