Parmi les quelques quinze accords de coopération technique qui devraient être signés mardi prochain lors de la visite en Algérie du président François Hollande, l'un d'entre eux devrait concerner une usine de Renault dans le pays, indique-t-on aujourd'hui à l'Elysée, sans autre précisions.
Cet accord pourrait constituer en fait la finalisation de l'accord cadre signé, après deux ans de négociations, entre Renault et les autorités algériennes en juin dernier pour l'installation d'une usine dans le pays, mais qui butait encore sur les détails, le constructeur français privilégiant une localisation près d'Alger, pour avoir accès à un bassin de main d'oeuvre qualifié, tandis que le gouvernement algérien plaide, pour des raisons d'aménagement du territoire, en faveur du port touristique de Jijel.
Marché local uniquement
Cette usine serait d'une capacité de 75.000 véhicules par an et serait réservée au marché local, avec une dérivée de la Clio II. Renault dispose déjà d'un site à Tanger, au Maroc, d'une capacité de 400.000 véhicules par an, réservé à l'exportation. Le marché algérien, avec 400.000 véhicules par an, dont le quart est constitué par des Renault importées, est un des plus importants d'Afrique.
L'Elysée n'a pas évoqué le cas de Peugeot, dont le titre a bondi en raison de rumeurs sur une entrée de l'Etat algérien au capital.
Par Yves Bourdillon in Les Echos.
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