« Nous sommes en train de perdre la gestion des APC où nous bénéficions pourtant d’une majorité relative », avoue Abdelhamid Si Affif, membre du Bureau politique, dans une déclaration à TSA. Il cite le cas d’une APC où le FLN a obtenu six des treize sièges mis en compétition. « Les sept sièges restants ont été partagés entre trois petites formations qui se sont alliées pour obtenir le contrôle de la commune », explique‑t‑il. Avant d’ajouter : « des d’alliances contre nature se tissent dans les APC. Cela n’a pas servi le FLN ». Selon lui, dans plusieurs cas, ces alliances n’obéissent pas aux orientations des directions des partis concernés. « C’est une question qui est souvent gérée au niveau local ».
Dans ce contexte, le FLN, qui a défendu presque seul contre tous les autres partis – à l’exception du RND – la loi électorale, demande aujourd’hui sa révision. « Je pense qu’il serait opportun de corriger certaines dispositions de cette loi, notamment l’article 80 qui soumet la désignation du P/APC au vote de l’ensemble des élus quand aucun parti n’obtient 50 % plus 1 voix », explique Abdelhamid Si Affif. Explication : « dans certaines communes, le maire élu ne reflète pas forcément le résultat du scrutin du 29 novembre ». Pour ce responsable du FLN, il n’y a aucun doute : « on a agi contre la volonté du peuple », s’indigne‑t‑il
Selon les chiffres de M. Si Affif, le FLN aurait obtenu la majorité dans 1 200 communes si on avait appliqué l’ancienne loi ! À l’heure actuelle, le FLN refuse de donner un bilan sur ce qu’il a pu obtenir comme APC supplémentaires, en dehors des 185 communes gagnées à la majorité absolue dès le 29 novembre. « Nous sommes en train de suivre la situation », se contente de préciser M. Si Affif, qui reste convaincu que son parti demeurera « la première force politique, loin devant le second aux APC et au APW ».
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