L’historien et professeur Charles-Robert Ageron est l’auteur de deux thèses, de sept ouvrages de synthèse et un total de 120 articles et communications «constituant une œuvre majeure» pour les historiens de l’Algérie contemporaine.
Ayant combattu toute sa vie pour la cause algérienne, les recherches et thèses de ce professeur représentent un trésor pour l’histoire du pays. Parmi ses thèses de doctorat on peut citer : «Les Algériens musulmans et la France 1871-1919». Quant à ses nombreux ouvrages, on retrouve Histoire de l’Algérie contemporaine 1830-1988, La décolonisation française et L’anticolonialisme en France de 1871 à 1914. Décédé en 2008, Charles-Robert Ageron a légué son fond de bibliothèque au Centre d’études diocésaines des Glycines à Alger. Remis par la famille du défunt, l’installation de ce riche patrimoine a eu lieu en 2011, par l’Institut français d’Alger (IFA). A cet effet, un hommage sera rendu du 14 au 16 décembre à cet historien à travers des “Journées d’étude Charles-Robert Ageron”. Dans le cadre du cinquantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie et dans le but de “marquer l’arrivée du fonds de bibliothèque”, le Centre diocésain d’Alger en partenariat avec l’Institut d’histoire du temps présent et le Centre d’histoire sociale du XXe siècle a initié cet évènement.
Ces journées ont pour objectif d’“offrir plus spécifiquement aux jeunes chercheurs algériens et étrangers l’opportunité d’un retour critique sur l’héritage de l’historien”, est-il mentionné dans le communiqué de presse. Il est aussi indiqué que ces journées d’étude ne représentent pas «un colloque de spécialistes reconnus de l’histoire contemporaine de l’Algérie. Mais donnent plutôt de l’opportunité à de jeunes historiens de présenter et confronter leurs travaux et ainsi de "faire génération"”. Ces quatre journées s’articuleront autour de thématiques différentes portant sur plusieurs axes. Le premier chapitre de ces rencontres s’articulera autour de “Bipolarité de la société coloniale : étude d’histoire sociale et de micro-histoire”. Parmi les thèmes qui seront proposés à cette ouverture, citons “Retour sur la bipolarité coloniale des Algériens musulmans employés aux PTT (1900-1939)”. Durant la deuxième journée sera évoqué le “Militantisme politique en Algérie, genèse et formation du nationalisme algérien”. Ce dernier point sera abordé à travers de plusieurs communications comme “Les frontières du messalisme de guerre : identité politique et charisme à l’épreuve de la situation révolutionnaire”. Quant aux deux derniers chapitres, ils porteront sur les “Outils et méthodes de la recherche historique, critique des sources et de l’historiographie traditionnelle”. Outres ces conférences, une table ronde aura lieu en hommage à Charles-Robert Ageron.
Ayant combattu toute sa vie pour la cause algérienne, les recherches et thèses de ce professeur représentent un trésor pour l’histoire du pays. Parmi ses thèses de doctorat on peut citer : «Les Algériens musulmans et la France 1871-1919». Quant à ses nombreux ouvrages, on retrouve Histoire de l’Algérie contemporaine 1830-1988, La décolonisation française et L’anticolonialisme en France de 1871 à 1914. Décédé en 2008, Charles-Robert Ageron a légué son fond de bibliothèque au Centre d’études diocésaines des Glycines à Alger. Remis par la famille du défunt, l’installation de ce riche patrimoine a eu lieu en 2011, par l’Institut français d’Alger (IFA). A cet effet, un hommage sera rendu du 14 au 16 décembre à cet historien à travers des “Journées d’étude Charles-Robert Ageron”. Dans le cadre du cinquantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie et dans le but de “marquer l’arrivée du fonds de bibliothèque”, le Centre diocésain d’Alger en partenariat avec l’Institut d’histoire du temps présent et le Centre d’histoire sociale du XXe siècle a initié cet évènement.
Ces journées ont pour objectif d’“offrir plus spécifiquement aux jeunes chercheurs algériens et étrangers l’opportunité d’un retour critique sur l’héritage de l’historien”, est-il mentionné dans le communiqué de presse. Il est aussi indiqué que ces journées d’étude ne représentent pas «un colloque de spécialistes reconnus de l’histoire contemporaine de l’Algérie. Mais donnent plutôt de l’opportunité à de jeunes historiens de présenter et confronter leurs travaux et ainsi de "faire génération"”. Ces quatre journées s’articuleront autour de thématiques différentes portant sur plusieurs axes. Le premier chapitre de ces rencontres s’articulera autour de “Bipolarité de la société coloniale : étude d’histoire sociale et de micro-histoire”. Parmi les thèmes qui seront proposés à cette ouverture, citons “Retour sur la bipolarité coloniale des Algériens musulmans employés aux PTT (1900-1939)”. Durant la deuxième journée sera évoqué le “Militantisme politique en Algérie, genèse et formation du nationalisme algérien”. Ce dernier point sera abordé à travers de plusieurs communications comme “Les frontières du messalisme de guerre : identité politique et charisme à l’épreuve de la situation révolutionnaire”. Quant aux deux derniers chapitres, ils porteront sur les “Outils et méthodes de la recherche historique, critique des sources et de l’historiographie traditionnelle”. Outres ces conférences, une table ronde aura lieu en hommage à Charles-Robert Ageron.
Hana Menasria in Liberté dz
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