Trois personnes ont été arrêtées avant-hier par les services de sécurité, dans le cadre d’une enquête déclenchée au lendemain de la diffusion d’une vidéo mettant en scène des militants d’obédience FLN, en pleine opération de bourrage d’urnes et de trafic dans la wilaya de Tébessa.
La vidéo en question, filmée par un amateur, en direct, au centre de vote n°5 et diffusée sur la Toile via Youtube et immédiatement reprise par les internautes sur les réseaux sociaux facebook notamment, montrait nettement deux mis en cause, l’un s’affairant à apposer le cachet humide sur le registre alors que le second acolyte signait avec l’empreinte des doigts. Selon nos sources, les préposés au contrôle des élections auraient détourné pas moins de 200 voix, dans l’objectif de donner l’avantage au candidat FLN en lice. Ce dernier a, d’ailleurs, été élu. D’un autre côté, cela permettait également de gonfler le taux de participation à des élections qui, dans la réalité du terrain, n’intéressait pas le citoyen lambda. Ce qui apparaissait comme une preuve matérielle “sérieuse” a vite soulevé, non pas l’étonnement — car la fraude aux élections n’est un secret pour personne —, mais l’indignation et la consternation de la population. Une situation qui risquait de dégénérer si les pouvoirs publics ne prenaient pas les dispositions nécessaires. Ce qui risquait, aussi, de jeter de plus en plus de discrédit sur des élections qui, déjà, étaient entachées de
dépassements et même des violences, à l’image des évènements qui ont eu lieu à Constantine, Sétif ou encore Batna, entre militants FLN et RND. Aussi, le wali de Tébessa, sur ordre du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, a chargé les éléments de la Gendarmerie nationale d’ouvrir une enquête, ce qui a permis l’arrestation de trois individus d’obédience FLN. Il s’agit d’un chef de centre et son coordinateur ainsi qu’un troisième, chargé de la surveillance. Toujours dans le cadre de l’enquête, les éléments de la Gendarmerie nationale ont, par ailleurs, procédé à l’audition des électeurs dont les voix ont été détournées, avonsnous appris de sources fiables. Ce que notre source qualifie de “cas isolé”, rappelons-le, s’est produit dans l’école primaire Atoui-Rebaâ, implantée dans la localité d’Ouled Gharbi, relevant de la commune de Bir El-Dhab, dans la daïra de Morsott, à 30 kilomètres au nord de Tébessa.
Le centre en question devait accueillir 476 électeurs, soit 247 hommes et 229 femmes. La fraude, comme le démontrait la vidéo amateur, a eu lieu dans un bureau réservé aux femmes durant les dernières heures du scrutin.
La vidéo en question, filmée par un amateur, en direct, au centre de vote n°5 et diffusée sur la Toile via Youtube et immédiatement reprise par les internautes sur les réseaux sociaux facebook notamment, montrait nettement deux mis en cause, l’un s’affairant à apposer le cachet humide sur le registre alors que le second acolyte signait avec l’empreinte des doigts. Selon nos sources, les préposés au contrôle des élections auraient détourné pas moins de 200 voix, dans l’objectif de donner l’avantage au candidat FLN en lice. Ce dernier a, d’ailleurs, été élu. D’un autre côté, cela permettait également de gonfler le taux de participation à des élections qui, dans la réalité du terrain, n’intéressait pas le citoyen lambda. Ce qui apparaissait comme une preuve matérielle “sérieuse” a vite soulevé, non pas l’étonnement — car la fraude aux élections n’est un secret pour personne —, mais l’indignation et la consternation de la population. Une situation qui risquait de dégénérer si les pouvoirs publics ne prenaient pas les dispositions nécessaires. Ce qui risquait, aussi, de jeter de plus en plus de discrédit sur des élections qui, déjà, étaient entachées de
dépassements et même des violences, à l’image des évènements qui ont eu lieu à Constantine, Sétif ou encore Batna, entre militants FLN et RND. Aussi, le wali de Tébessa, sur ordre du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, a chargé les éléments de la Gendarmerie nationale d’ouvrir une enquête, ce qui a permis l’arrestation de trois individus d’obédience FLN. Il s’agit d’un chef de centre et son coordinateur ainsi qu’un troisième, chargé de la surveillance. Toujours dans le cadre de l’enquête, les éléments de la Gendarmerie nationale ont, par ailleurs, procédé à l’audition des électeurs dont les voix ont été détournées, avonsnous appris de sources fiables. Ce que notre source qualifie de “cas isolé”, rappelons-le, s’est produit dans l’école primaire Atoui-Rebaâ, implantée dans la localité d’Ouled Gharbi, relevant de la commune de Bir El-Dhab, dans la daïra de Morsott, à 30 kilomètres au nord de Tébessa.
Le centre en question devait accueillir 476 électeurs, soit 247 hommes et 229 femmes. La fraude, comme le démontrait la vidéo amateur, a eu lieu dans un bureau réservé aux femmes durant les dernières heures du scrutin.
Lynda NACER/H. M.in Liberté dz.
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