Il estime que l’élection présidentielle n’interviendra pas avant avril 2014
Benyounès : “Bouteflika pourrait briguer un quatrième mandat”
Amara Benyounès, le chef du Mouvement populaire algérien (MPA), (re)créé, puisqu’il s’agit de l’ex-UDR, dans la foulée “des réformes” lancées par le président Bouteflika, ne croit pas “aux folles rumeurs” donnant ce dernier comme “fini”. Encore moins à ce qu’il appelle “le microcosme algérois”. “Qu’est-ce qui vous fait dire que Bouteflika ne se (re)présentera pas à l’élection présidentielle d’avril 2014 ?” a-t-il répondu à une question sur ce sujet précis, lors d’un débat organisé hier par la web-radio Maghreb M, du site économique Maghreb Emergent, réaffirmant son soutien à Bouteflika dans le cas où il voudrait briguer un quatrième mandat. Contrairement à toutes les voix qui s’élèvent ces derniers jours pour baliser, même de manière officieuse, le terrain de la succession à Bouteflika, convalescent depuis un mois et demi, M. Benyounès nous apprendra que l’échéance de la présidentielle sera respectée.
“L’élection de 2014 se tiendra en avril 2014, jusqu’à preuve du contraire”, a-t-il dit. Mieux, il s’engage même à se porter garant de cette élection. “Il est impossible qu’il y ait fraude en 2014 !” Pour le chef du MPA, rappelé au gouvernement à l’occasion du dernier remaniement (septembre 2012), “tous ceux qui revendiquent l’application de l’article 88 de la Constitution veulent et souhaitent un coup d’État médical (contre Bouteflika”. Selon lui, cet article de la Constitution ne concernerait pas le cas Bouteflika qui, juge-t-il, ne serait pas atteint d’une maladie grave. Le Président “rentrera au pays dès qu’il se sentira bien”. Il rappellera l’exemple de Jacques Chirac qui a été hospitalisé “pendant 45 jours, sans, dit-il, que personne (chez lui) avait crié gare”. Il n’a pas précisé que Chirac était hospitalisé chez lui, en France et que la Constitution française permet au Premier ministre, par exemple, de présider les Conseils des ministres. M. Benyounès juge que les quatre communiqués publiés par le Premier ministre, Abelmalek Sellal, suffisent pour ne pas trop spéculer sur l’état de santé du Président dont, rappelle-t-il, “le pronostic vital n’est pas engagé”. “Après avoir désespéré de lui faire un coup d’État militaire, aujourd’hui, ils cherchent un coup d’État médical”, a répété l’invité de Maghreb M, espérant sans doute que la formule ferait sensation. “Je me méfie beaucoup du microcosme algérois (…) Aujourd’hui, on veut créer un climat politique pour empêcher Bouteflika de se présenter pour un quatrième mandat”, a-t-il encore dit. Le leader du MPA est-il intéressé de se porter candidat à la prochaine présidentielle ? Pour lui, la priorité est de soutenir le président Bouteflika s’il se représente. Mais, le cas échéant, M. Benyounès préfère attendre ce qui sera décidé par son parti entre l’option de soutenir un candidat issu d’un autre parti ou celle de désigner un candidat du MPA.
“L’élection de 2014 se tiendra en avril 2014, jusqu’à preuve du contraire”, a-t-il dit. Mieux, il s’engage même à se porter garant de cette élection. “Il est impossible qu’il y ait fraude en 2014 !” Pour le chef du MPA, rappelé au gouvernement à l’occasion du dernier remaniement (septembre 2012), “tous ceux qui revendiquent l’application de l’article 88 de la Constitution veulent et souhaitent un coup d’État médical (contre Bouteflika”. Selon lui, cet article de la Constitution ne concernerait pas le cas Bouteflika qui, juge-t-il, ne serait pas atteint d’une maladie grave. Le Président “rentrera au pays dès qu’il se sentira bien”. Il rappellera l’exemple de Jacques Chirac qui a été hospitalisé “pendant 45 jours, sans, dit-il, que personne (chez lui) avait crié gare”. Il n’a pas précisé que Chirac était hospitalisé chez lui, en France et que la Constitution française permet au Premier ministre, par exemple, de présider les Conseils des ministres. M. Benyounès juge que les quatre communiqués publiés par le Premier ministre, Abelmalek Sellal, suffisent pour ne pas trop spéculer sur l’état de santé du Président dont, rappelle-t-il, “le pronostic vital n’est pas engagé”. “Après avoir désespéré de lui faire un coup d’État militaire, aujourd’hui, ils cherchent un coup d’État médical”, a répété l’invité de Maghreb M, espérant sans doute que la formule ferait sensation. “Je me méfie beaucoup du microcosme algérois (…) Aujourd’hui, on veut créer un climat politique pour empêcher Bouteflika de se présenter pour un quatrième mandat”, a-t-il encore dit. Le leader du MPA est-il intéressé de se porter candidat à la prochaine présidentielle ? Pour lui, la priorité est de soutenir le président Bouteflika s’il se représente. Mais, le cas échéant, M. Benyounès préfère attendre ce qui sera décidé par son parti entre l’option de soutenir un candidat issu d’un autre parti ou celle de désigner un candidat du MPA.
Par : Farid Abdeladim
Source liberté Algérie
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