Jean-François Kahn : "En Algérie, j'ai découvert la mort"
Chaque lundi, un invité sélectionne un événement qui a changé son regard sur le monde. Jean-François Kahn, le fondateur de Marianne qui lance une nouvelle formule, a choisi de revenir sur la guerre d'Algérie.
Jean-François Kahn © Maxppp
Agé de 22 ans, Jean-François Kahn est envoyé par son journal en Algérie. "A l'époque c'était l'espace où allait les grands reporters. Au bout de quelques jours j'ai entendu une grande explosion. Je n'avais pas l'habitude et cela m'a fait de l'effet," raconte Jean-François Kahn. "C'était très tôt le matin, je me précipite, une voiture avait explosé et là il y avait 80 morts déchiquetés. J'étais le premier européen sur place et les dockers se sont précipités pour me lyncher car pour eux j'étais forcément complice."
A 75 ans, Jean-François Kahn crée le "nouveau Marianne". "Dans mon esprit c'est un nouvel hebdomadaire. Il y a une crise de la presse et du pays. Mais il y a un rapport entre les deux. Il faut montrer que l'on peut changer profondément la presse parce qu'il faut se donner comme objectif de changer profondément le pays. Il faut être capable de faire sa révolution."
Jean-François Kahn © Maxppp
Agé de 22 ans, Jean-François Kahn est envoyé par son journal en Algérie. "A l'époque c'était l'espace où allait les grands reporters. Au bout de quelques jours j'ai entendu une grande explosion. Je n'avais pas l'habitude et cela m'a fait de l'effet," raconte Jean-François Kahn. "C'était très tôt le matin, je me précipite, une voiture avait explosé et là il y avait 80 morts déchiquetés. J'étais le premier européen sur place et les dockers se sont précipités pour me lyncher car pour eux j'étais forcément complice."
A 75 ans, Jean-François Kahn crée le "nouveau Marianne". "Dans mon esprit c'est un nouvel hebdomadaire. Il y a une crise de la presse et du pays. Mais il y a un rapport entre les deux. Il faut montrer que l'on peut changer profondément la presse parce qu'il faut se donner comme objectif de changer profondément le pays. Il faut être capable de faire sa révolution."
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