M6 disparait des écrans !
Les problèmes récurrents de santé de
Mohamed VI, coïncident avec les soucis physiques du prince Moulay Rachid, héritier du Trône et probable successeur de M6 en cas de vacance du pouvoir. Selon la presse française, Moulay Rachid, frère cadet du roi, avait été «hospitalisé à Paris dans un état sérieux». Les ennuis de santé de la fratrie royale coïncident aussi avec des problèmes de santé connus par ailleurs par le prince Moulay Hicham, auquel la succession du Trône pourrait échoir si, d’aventure, Mohamed VI et son frère étaient tous les deux empêchés de diriger la monarchie.
Il a pris du poids, beaucoup de poids et est même en manifeste surcharge pondérale. Il est bouffi et son visage présente les signes d’un homme qui utilise beaucoup de corticoïdes. Un journaliste espagnol, qui suit l’actualité marocaine, avait même affirmé, en 2008, que le monarque chérifien aurait subi une opération chirurgicale en France – Il a été démenti, bien sûr, par la presse officielle qui y a vu un « complot ourdi de l’étranger ». Le même confrère espagnol avait, de sources françaises, évoqué des problèmes néphrétiques et hépatiques dont souffrirait Mohamed VI. Son absence prolongée dans sa résidence picarde en France a donc enflammé les réseaux sociaux et alimente beaucoup les discussions de café au Maroc où on en parle tout en murmures, tant la question reste un tabou royal.
Déjà, en 2009, un communiqué signé du Pr. Abdelaziz Maâouni, médecin personnel du roi et directeur de la clinique du Palais royal, avait admis que « Sa Majesté le roi Mohamed VI [...] présente une infection à rotavirus avec signes digestifs et déshydratation aiguë nécessitant une convalescence de cinq jours». Ce bulletin fut une première dans l’histoire de la monarchie qui ne communiquait jamais sur l’état de santé des rois.
Déjà, en 2009, un communiqué signé du Pr. Abdelaziz Maâouni, médecin personnel du roi et directeur de la clinique du Palais royal, avait admis que « Sa Majesté le roi Mohamed VI [...] présente une infection à rotavirus avec signes digestifs et déshydratation aiguë nécessitant une convalescence de cinq jours». Ce bulletin fut une première dans l’histoire de la monarchie qui ne communiquait jamais sur l’état de santé des rois.
Des confrères marocains, sous couvert d’anonymat, ont, de surcroît, évoqué devant d’autres journalistes européens des problèmes respiratoires chroniques, dont un probable asthme, avec gonflement du corps et éventuelle diminution de l’immunité.
De parler publiquement de l’état de santé du roi avait valu à des confrères marocains de connaître de sérieux déboires, dont des peines privatives de liberté. La personne du souverain alaouite, à la fois guide temporel et spirituel de son peuple, est sacrée et est inviolable, en vertu de la Constitution. C’est pour cette raison, que cette fois-ci, la presse marocaine préfère regarder ailleurs dès lors qu’il est question de ses problèmes de santé et de sa longue convalescence en France. Deux exceptions rares, deux journaux en ligne, Demain Online et Lakome, ont eu l’audace d’en parler, tout en posant les questions qui fâchent. Notamment les conséquences de la maladie du roi et de son absence qui perdure sur la bonne marche de la monarchie et la gouvernance du pays.
De parler publiquement de l’état de santé du roi avait valu à des confrères marocains de connaître de sérieux déboires, dont des peines privatives de liberté. La personne du souverain alaouite, à la fois guide temporel et spirituel de son peuple, est sacrée et est inviolable, en vertu de la Constitution. C’est pour cette raison, que cette fois-ci, la presse marocaine préfère regarder ailleurs dès lors qu’il est question de ses problèmes de santé et de sa longue convalescence en France. Deux exceptions rares, deux journaux en ligne, Demain Online et Lakome, ont eu l’audace d’en parler, tout en posant les questions qui fâchent. Notamment les conséquences de la maladie du roi et de son absence qui perdure sur la bonne marche de la monarchie et la gouvernance du pays.
Déjà la « petite forme » du roi, jadis sportif et amateur de plaisirs nautiques, était de plus en plus palpable. Et cela se voyait, de manière nette, lorsqu’il lisait laborieusement ses discours, comme ce fut le cas lors de la dernière fête du Trône. Il était souvent essoufflé et éprouvait des difficultés à articuler ses mots, sans compter son air absent et les manifestes efforts qu’il déployait pour se concentrer sur son sujet. Les problèmes récurrents de santé de Mohamed VI, coïncident avec les soucis physiques du prince Moulay Rachid, héritier du Trône et probable successeur de M6 en cas de vacance du pouvoir. Selon la presse française, Moulay Rachid, frère cadet du roi, avait été «hospitalisé à Paris dans un état sérieux». Les ennuis de santé de la fratrie royale coïncident aussi avec des problèmes de santé connus par ailleurs par le prince Moulay Hicham, auquel la succession du Trône pourrait échoir si, d’aventure, Mohamed VI et son frère étaient tous les deux empêchés de diriger la monarchie.
Il y a quelques jours seulement, le « prince rouge », cousin du roi, avait été hospitalisé aux Etats Unis pour des problèmes cardiaques dont on ne connait pas, à l’heure actuelle, le degré de gravité. Cette singulière concomitance pose, en toute logique, la question de la continuité monarchique, surtout si le roi, son frère et même leur cousin ne seraient pas en mesure de gouverner. Et ce serait l’avenir même de la monarchie qui serait en question. Le problème, dans ce cas de figure extrême, serait d’autant plus posé, avec une grande acuité, que Moulay Hassan, fils ainé du roi Mohamed VI est né le 8 mai 2003 ! Et, dans le cas où Mohamed VI et Moulay Rachid ne seraient plus aptes à prendre les rênes de la monarchie, la couronne royale reviendrait, de droit et en droite lignée successorale, à Moulay Hicham.
Le fils du prince Abdallah, frère du roi Hassan II, a toujours plaidé pour une monarchie constitutionnelle et démocratique qui régnerait de manière symbolique, après avoir abdiqué ses droits divins au peuple marocain. Moulay Hicham, toujours critique vis-à-vis de la monarchie, du Makhzen et de la gestion de son cousin royal, avait récemment prédit la fin de la monarchie, sous sa forme absolue actuelle en 2018. Et 2018, c’est déjà demain. (Lire aussi en pages 4 et 5).
Le fils du prince Abdallah, frère du roi Hassan II, a toujours plaidé pour une monarchie constitutionnelle et démocratique qui régnerait de manière symbolique, après avoir abdiqué ses droits divins au peuple marocain. Moulay Hicham, toujours critique vis-à-vis de la monarchie, du Makhzen et de la gestion de son cousin royal, avait récemment prédit la fin de la monarchie, sous sa forme absolue actuelle en 2018. Et 2018, c’est déjà demain. (Lire aussi en pages 4 et 5).
Noureddine Khelassi
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