Amar Saadani, nouveau SG du FLN : « Je ne suis pas le candidat du Président »
Je défie quiconque d’apporter des preuves m’inculpant dans des affaires de corruption », lance Amar Saadani, le nouveau secrétaire général du FLN, quelques heures après son plébiscite ce jeudi 29 août à la tête du vieux parti.
« Pensez-vous qu’un corrompu puisse être élu à la tête de l’APN et à la direction d’un grand parti comme le FLN? », interroge l’ancien président de la chambre basse du Parlement dans une conférence de presse ce jeudi après-midi à l’hôtel Aurassi.
Pour M. Saâdani, l’affaire dite « des 3 200 milliards » n’existe qu’à travers les articles de presse. « Puisque au niveau de la justice, on ne retrouvera aucune trace de ce dossier », insiste-t-il. Revenant sur les circonstances de son élection à la tête du parti, Saadani dit avoir souhaité le recours à l’urne. « Je suis avec la démocratie. Aujourd’hui, j’aurai voulu qu’il y ait d’autres candidats d’autant plus que des frères comme Abdelaziz Ziari, Said Bouhadja, Mostapha Maâzouzi et Boukhalfa avaient déjà exprimé leur intention de se porter candidat », assure-t-il.
Le nouveau SG du FLN refuse de parler de cafouillage et estime qu’il n’existe aucune contradiction dans les jugements prononcés par la justice algérienne, ces dernières 24 heures, concernant la tenue du Comité central du parti à l’hôtel l’Aurassi. « Hier le Conseil d’État avait renvoyé le dossier au tribunal administratif qui, lui, a tranché ce matin en notre faveur », explique-t-il. La légitimité de la réunion est imposée aussi par le nombre important des militants qui ont assisté à cette réunion, près de 300, explique encore Saadani. « en tant que parti, nous avons le droit de nous réunir bien évidemment dans le respect des lois. Et c’est exactement ce qui s’est produit ce matin », note-il.
Saadani est-il le candidat du président Abdelaziz Bouteflika ? « Non», répond le SG du FLN qui s’appuie sur son passé dans le parti : « J’ai milité pendant quarante longues années dans les mouhafadhas du FLN. Après toutes ces années, on veut faire croire aux gens que j’étais imposé par le Président ». Saadani refuse de parler « conflit d’intérêt » au sein du pouvoir même s’il reconnait que ce phénomène existe dans tous les pays.
Qui sera le candidat du FLN à la présidentielle de 2014 ? Une autre question sur laquelle le SG du FLN n’a pas voulu s’exprimer. « Les élections auront lieu au mois d’avril. Nous avons encore quelques mois devons nous pour réunir le CC qui est l’instance habilitée à plébisciter le candidat du FLN ». Relancé sur cette question par la presse, Saadani répond qu’ « il est encore prématuré de se prononcer puisque le sujet est très sensible », avant de lâcher : « vu que Abdelaziz Bouteflika est le candidat du FLN et vu qu’il est le président du parti ». M. Saâdani a annoncé que « des sages » au sein du FLN seront chargés de prendre attache avec les opposants de la nouvelle direction, considérés comme une minorité, pour resserrer les rangs du parti.
Pour M. Saâdani, l’affaire dite « des 3 200 milliards » n’existe qu’à travers les articles de presse. « Puisque au niveau de la justice, on ne retrouvera aucune trace de ce dossier », insiste-t-il. Revenant sur les circonstances de son élection à la tête du parti, Saadani dit avoir souhaité le recours à l’urne. « Je suis avec la démocratie. Aujourd’hui, j’aurai voulu qu’il y ait d’autres candidats d’autant plus que des frères comme Abdelaziz Ziari, Said Bouhadja, Mostapha Maâzouzi et Boukhalfa avaient déjà exprimé leur intention de se porter candidat », assure-t-il.
Le nouveau SG du FLN refuse de parler de cafouillage et estime qu’il n’existe aucune contradiction dans les jugements prononcés par la justice algérienne, ces dernières 24 heures, concernant la tenue du Comité central du parti à l’hôtel l’Aurassi. « Hier le Conseil d’État avait renvoyé le dossier au tribunal administratif qui, lui, a tranché ce matin en notre faveur », explique-t-il. La légitimité de la réunion est imposée aussi par le nombre important des militants qui ont assisté à cette réunion, près de 300, explique encore Saadani. « en tant que parti, nous avons le droit de nous réunir bien évidemment dans le respect des lois. Et c’est exactement ce qui s’est produit ce matin », note-il.
Saadani est-il le candidat du président Abdelaziz Bouteflika ? « Non», répond le SG du FLN qui s’appuie sur son passé dans le parti : « J’ai milité pendant quarante longues années dans les mouhafadhas du FLN. Après toutes ces années, on veut faire croire aux gens que j’étais imposé par le Président ». Saadani refuse de parler « conflit d’intérêt » au sein du pouvoir même s’il reconnait que ce phénomène existe dans tous les pays.
Qui sera le candidat du FLN à la présidentielle de 2014 ? Une autre question sur laquelle le SG du FLN n’a pas voulu s’exprimer. « Les élections auront lieu au mois d’avril. Nous avons encore quelques mois devons nous pour réunir le CC qui est l’instance habilitée à plébisciter le candidat du FLN ». Relancé sur cette question par la presse, Saadani répond qu’ « il est encore prématuré de se prononcer puisque le sujet est très sensible », avant de lâcher : « vu que Abdelaziz Bouteflika est le candidat du FLN et vu qu’il est le président du parti ». M. Saâdani a annoncé que « des sages » au sein du FLN seront chargés de prendre attache avec les opposants de la nouvelle direction, considérés comme une minorité, pour resserrer les rangs du parti.
Achira Mammeri
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