PORTRAITAmar Saadani, un proche de Bouteflika à la tête du FLN pour préparer 2014
Sans surprise, Amar Saadani, 63 ans, a été plébiscité, ce jeudi 29 août, à la tête du FLN. L’élection d’un nouveau secrétaire général met fin à la crise qui a secoué le parti depuis plus de deux ans. Une crise qui a notamment coûté son poste à Abdelaziz Belkhadem le 31 janvier dernier.
La présence à l’Aurassi d’une majorité confortable des membres du Comité central conforte le nouveau secrétaire général. Jusqu’au bout, Amar Saadani a refusé les compromis proposés par ses adversaires : changer le lieu de la tenue du CC (l’hôtel Riadh au lieu de l’Aurassi), négocier avec les ministres opposés à sa candidature (Ziari, Tou et Harrouabia), etc.
Le choix de Amar Saadani pour diriger le FLN a été décidé en février dernier. Dès le 20 février, TSA révélait en effet en exclusivité le nom du futur SG de l’ex-parti unique (lire notre information). Le choix de l’ancien président de l’APN aurait été dicté par deux éléments : sa proximité avec le chef de l’État dont il est resté un fidèle soutien et sa connaissance des rouages et du fonctionnement du FLN. Mais son élection a été retardée par des oppositions internes menées par Abderrahmane Belayat et les trois ministres membres du CC. Elle a également été retardée par la longue hospitalisation du chef de l’État en France. L’homme a également été au cœur d’accusations de corruption. Mais, selon nos sources, une enquête menée par le DRS l’a complètement blanchi dès le mois d’avril, ouvrant la voie à sa candidature au poste de SG du FLN.
Au FLN, Amar Saadani est proche du courant présidentiel mais également de celui des réformateurs. Contrairement à son prédécesseur Abdelaziz Belkhadem, le nouveau patron du FLN n’est pas proche de la mouvance islamiste. Il est également plus nuancé sur la question de la repentance avec la France, préférant une approche plus pragmatique dans la relation avec l’ancienne puissance coloniale.
Le choix de Amar Saadani pour diriger le FLN a été décidé en février dernier. Dès le 20 février, TSA révélait en effet en exclusivité le nom du futur SG de l’ex-parti unique (lire notre information). Le choix de l’ancien président de l’APN aurait été dicté par deux éléments : sa proximité avec le chef de l’État dont il est resté un fidèle soutien et sa connaissance des rouages et du fonctionnement du FLN. Mais son élection a été retardée par des oppositions internes menées par Abderrahmane Belayat et les trois ministres membres du CC. Elle a également été retardée par la longue hospitalisation du chef de l’État en France. L’homme a également été au cœur d’accusations de corruption. Mais, selon nos sources, une enquête menée par le DRS l’a complètement blanchi dès le mois d’avril, ouvrant la voie à sa candidature au poste de SG du FLN.
Au FLN, Amar Saadani est proche du courant présidentiel mais également de celui des réformateurs. Contrairement à son prédécesseur Abdelaziz Belkhadem, le nouveau patron du FLN n’est pas proche de la mouvance islamiste. Il est également plus nuancé sur la question de la repentance avec la France, préférant une approche plus pragmatique dans la relation avec l’ancienne puissance coloniale.
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