Le cimetière de Bône, l'envie de mourir te donne
La décision de Roger Hanin de se fondre, pour l'éternité, dans la terre de ses aïeuls, a fait couler beaucoup d'encre dans les forums.
Certains retraités pieds-noirs se sont mis à rêver à un bel enterrement dans leur bled d'origine. Ils nous rejoindront là où nous sommes déjà morts, sans joie de vivre, sans cinéma, sans théâtre, sans loisirs, sans gazon et fleurs dans nos cités sales et bouffées par la hideur des constructions anarchiques. Et avec la bêtise humaine en prime.
De passage à Annaba, j'ai relevé la détermination des responsables locaux à ... fermer les deux ou trois bars qui restent au centre-ville ! Le dernier en date, «L'Ermitage», vient d'être bouclé ! Objet du délit : un plat de loubia ! Dans une ville livrée aux affaires louches, aux voleurs - grands et petits -, à la prostitution, la corruption et la dégradation absolue du tissu urbain, on fait preuve de vigilance suprême quand il s'agit de ... fayots «illicites» dans un bistrot !
Et la corniche, sans le «Bamako», est d'une tristesse... Cet établissement, intimement lié à l'histoire de la ville, est également victime de l'injustice administrative. Alors, fermez les restos et les bars et édifiez les complexes pour les pieds-noirs aux ... pieds devant, avec des tombes 5 étoiles all inclusive ... Nous irons à Tabarka, une station balnéaire pour vivants ! A la frontière, et chaque week-end, nous quitterons nos habits de morts pour endosser ceux de la vie, de l'espoir et de la joie, avec ces simples mots à nos hôtes : «Merci d'être restés maghrébins dans l'âme !»
Certains retraités pieds-noirs se sont mis à rêver à un bel enterrement dans leur bled d'origine. Ils nous rejoindront là où nous sommes déjà morts, sans joie de vivre, sans cinéma, sans théâtre, sans loisirs, sans gazon et fleurs dans nos cités sales et bouffées par la hideur des constructions anarchiques. Et avec la bêtise humaine en prime.
De passage à Annaba, j'ai relevé la détermination des responsables locaux à ... fermer les deux ou trois bars qui restent au centre-ville ! Le dernier en date, «L'Ermitage», vient d'être bouclé ! Objet du délit : un plat de loubia ! Dans une ville livrée aux affaires louches, aux voleurs - grands et petits -, à la prostitution, la corruption et la dégradation absolue du tissu urbain, on fait preuve de vigilance suprême quand il s'agit de ... fayots «illicites» dans un bistrot !
Et la corniche, sans le «Bamako», est d'une tristesse... Cet établissement, intimement lié à l'histoire de la ville, est également victime de l'injustice administrative. Alors, fermez les restos et les bars et édifiez les complexes pour les pieds-noirs aux ... pieds devant, avec des tombes 5 étoiles all inclusive ... Nous irons à Tabarka, une station balnéaire pour vivants ! A la frontière, et chaque week-end, nous quitterons nos habits de morts pour endosser ceux de la vie, de l'espoir et de la joie, avec ces simples mots à nos hôtes : «Merci d'être restés maghrébins dans l'âme !»
▬ Maâmar Farah ▬
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