L’Union européenne (UE) peut-elle servir d'exemple à l'intégration du Maghreb ? Oui en théorie, l’intégration européenne peut constituer une référence pour les pays maghrébins ont estimé, lundi, les ambassadeurs de Belgique, d'Espagne d'Autriche et de Pologne, ainsi que l’ambassadeur, chef de la délégation de l'UE en Algérie, qui ont animé une conférence, à l'École nationale supérieure de journalisme et des sciences de l'information (ENSJSI). Pour autant, certains ont avancé des préalables. L’Union européenne n’est pas seulement un bloc économique, c’est aussi une union politique autour d’une citoyenneté européenne et des valeurs communes : démocratie et droits de l’Homme. “L’Union européenne est basée sur des valeurs communes”, a souligné l’ambassadeur du royaume de Belgique, M. Frédéric Meurice pour qui “l’intégration régionale n’est pas possible sans la participation des citoyens à la vie politique”.
Au-delà des valeurs communes, il faut également la volonté politique. “Sans volonté politique, l’intégration ne peut pas se faire”, a estimé Marek Skolil, ambassadeur, chef de la délégation de l'UE en Algérie. À la question de savoir si la démocratisation était un préalable à l’intégration, l’ambassadeur d’Espagne, sans répondre directement, a laissé entendre que l'absence de régime démocratique dans son pays, en1962, a constitué un obstacle à l'entrée de l'Espagne dans les Communautés européennes en tant que membre de plein droit.
Selon lui, l’intégration maghrébine est l’affaire des pays concernés, qui doivent “définir la démarche”. “Il faut un consensus entre élites politiques et citoyens” a-t-il affirmé estimant que “l’Union européenne n’est pas un modèle, mais une référence”.
Mais pour l’ambassadeur de la République de Pologne, l’intégration maghrébine est possible, évoquant la satisfaction de l’adhésion de son pays à l’Union européenne. “Pour la première fois de l’histoire, nous ne sentons pas une menace”, a-t-il constaté. D’ailleurs, le comité norvégien du prix Nobel a accordé le prix Nobel de la Paix 2012 à l'Union européenne pour plus de 60 ans d'avancées dans le domaine de la paix, la réconciliation entre les peuples, la démocratie et les droits de l'Homme en Europe.
Au-delà des valeurs communes, il faut également la volonté politique. “Sans volonté politique, l’intégration ne peut pas se faire”, a estimé Marek Skolil, ambassadeur, chef de la délégation de l'UE en Algérie. À la question de savoir si la démocratisation était un préalable à l’intégration, l’ambassadeur d’Espagne, sans répondre directement, a laissé entendre que l'absence de régime démocratique dans son pays, en1962, a constitué un obstacle à l'entrée de l'Espagne dans les Communautés européennes en tant que membre de plein droit.
Selon lui, l’intégration maghrébine est l’affaire des pays concernés, qui doivent “définir la démarche”. “Il faut un consensus entre élites politiques et citoyens” a-t-il affirmé estimant que “l’Union européenne n’est pas un modèle, mais une référence”.
Mais pour l’ambassadeur de la République de Pologne, l’intégration maghrébine est possible, évoquant la satisfaction de l’adhésion de son pays à l’Union européenne. “Pour la première fois de l’histoire, nous ne sentons pas une menace”, a-t-il constaté. D’ailleurs, le comité norvégien du prix Nobel a accordé le prix Nobel de la Paix 2012 à l'Union européenne pour plus de 60 ans d'avancées dans le domaine de la paix, la réconciliation entre les peuples, la démocratie et les droits de l'Homme en Europe.
Meziane Rabhi in Liberté dz.
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