Pour le premier secrétaire national du FFS, les résultats des élections locales consacrent une recomposition de la scène politique voulue par le pouvoir pour empêcher toute évolution réelle des rapports de force politique dans les institutions et surtout dans la société.
- Quelle analyse fait le FFS concernant les résultats des élections locales ?
L’analyse que nous faisons au FFS des résultats des élections locales s’inscrit dans le contexte politique global. En premier lieu, le scrutin du 29 novembre 2012 a été marqué par les aspects suivants : prolifération des listes électorales, campagnes médiatiques et politiques visant à la démoralisation, à la démobilisation et à la dépolitisation de la société. Les forces qui travaillent à la désunion, à l’instabilité et à la dépolitisation du politique n’ont pas désarmé. L’intrusion, voire la mainmise de l’argent sale sur la vie politique locale, s’est étendue. Les entraves et les pressions bureaucratiques et administratives ne se sont pas estompées. Enfin, nous ne pouvons que constater que le dispositif de surveillance et de contrôle du scrutin par les acteurs politiques autonomes est encore à parfaire. Avant, pendant et aujourd’hui nous continuons de dénoncer avec vigueur les entraves, les irrégularités, voire les fraudes qui ont entaché ce scrutin. Plus fondamentalement, les élections locales ne modifient pas de façon significative la donne politique dans le pays. Les résultats de ces élections APW et APC ne sont que l’expression au niveau local d’une recomposition politique violente, qui a débuté avec le lancement des «réformes» et singulièrement la promulgation de la loi électorale et du code communal et de wilaya. Cette recomposition voulue et imposée délibérément par le pouvoir vise à empêcher toute évolution réelle du rapport des forces politiques, tant dans les institutions que dans la société. La consolidation du statu quo, le maintien de l’hégémonie des forces politiques, économiques et sociales qui sont au pouvoir, ou qui l’appuient, sont toujours à l’ordre du jour. Un autre but recherché et partiellement atteint c’est la fragmentation des forces politiques d’opposition au sein des APC et des APW ; objectivement la capacité de manœuvre et d’intervention des autorités au sein de ces institutions se trouve renforcée, voire élargie. Au vu des réalités du terrain, de nos capacités objectives, il est difficile d’infirmer ou de confirmer le taux de participation officiel. Ce que nous pouvons dire, c’est que la mobilisation populaire à l’occasion des élections locales a été plus importante qu’à l’occasion des élections législatives. Le FFS se félicite de l’approfondissement et de la consolidation des avancées réalisées dans la mobilisation dans le parti et dans la population. Notre formation politique commence à capitaliser l’élan de sympathie de la population induit par ses positions politiques et sa présence au sein de la société à travers toutes les régions du pays. Une fois de plus, le FFS exprime sa compréhension des motivations de l’abstention protestataire et pacifique induite par des années de fraudes, de prédation et d’autoritarisme méprisant les libertés et les droits des citoyens.
- Le FFS est-il satisfait des résultats qu’il a enregistrés ?
Oui, le FFS est raisonnablement optimiste. La réussite ou l’échec ne se mesurent pas uniquement à travers les chiffres, mais surtout au regard de nos objectifs. Ce qui nous importe, c’est que la société puisse à nouveau reprendre espoir, c’est que le politique soit réhabilité, c’est qu’une possibilité de changement politique, pacifique et démocratique puisse émerger et se construire. Le FFS est prêt à s’inscrire dans une démarche collective visant à réaliser cet objectif. Il appelle à la prise d’initiatives et à l’implication active dans la vie politique, sociale, culturelle et associative pour construire l’alternative démocratique. Au plan chiffré, nous sommes confiants ; en effet nous avons 1042 élus locaux au niveau national, environ 400 000 électrices et électeurs nous ont fait confiance. Nous sommes présents au centre, à l’est, à l’ouest et au sud du pays en dépit des apparences. Nous sommes en force à Alger et Boumerdès, et nous avons consolidé nos positions dans nos fiefs à Tizi Ouzou et Béjaïa. Nous sommes fiers de nos élus qui se sont battus et ont remporté de haute lutte des sièges à Constantine, Bordj Bou Arréridj, Saïda, Oran… Une fois de plus, le plus important pour nous c’est l’accélération de la dynamique politique que nous avons impulsée qui va aussi nous permettre de préparer le cinquième congrès national sous les meilleurs auspices.
- Après avoir reçu des engagements de la part de Ould Kablia et Sellal, notamment sur le vote des militaires par procuration, le FFS a constaté, ainsi que d’autres partis, un scrutin entaché d’irrégularités, dont un vote massif des militaires en dehors de leurs communes. Quel est votre commentaire ?
Le communiqué du 29 novembre 2012, deux heures avant l’expiration du scrutin, résume notre position ; les femmes et les hommes qui sont dans l’ANP et dans les corps constitués sont des citoyennes et des citoyens comme les autres, des citoyennes et des citoyens à part entière, ils doivent pouvoir voter librement, de façon incontestable et incontestée, conformément à la loi ; à charge pour les autorités d’appliquer la loi et de faire en sorte que désormais, nos militaires puissent voter dans leur commune de résidence. Nous avons aussi voulu attirer l’attention pour que les incidents regrettables constatés dans certaines localités ne se reproduisent plus, parce qu’ils constituent une vraie menace pour la cohésion nationale, ils peuvent devenir des germes de division. L’institution militaire est une institution nationale, une institution de souveraineté, elle doit le rester et doit être aidée pour assurer ses missions constitutionnelles.
- Le FFS compte-t-il déposer des recours auprès du Conseil constitutionnel ?
Oui, le FFS a introduit des recours auprès de toutes les instances habilitées.
- Sur quelle base et avec quelles formations politiques, le FFS envisage-t-il de nouer des alliances pour prendre la présidence d’autres APC ?
Peut-on parler d’alliances sur la base d’accords ou de transactions électorales imposées, en l’absence de convergences politiques et programmatiques, voire de divergences ? Par ailleurs, la loi électorale introduit une logique d’arrangements arithmétiques. Enfin, le FFS a la volonté affirmée de permettre autant que possible un fonctionnement «normal» des collectivités locales. Ces trois paramètres guident notre démarche et nos décisions relatives à cette question.
L’analyse que nous faisons au FFS des résultats des élections locales s’inscrit dans le contexte politique global. En premier lieu, le scrutin du 29 novembre 2012 a été marqué par les aspects suivants : prolifération des listes électorales, campagnes médiatiques et politiques visant à la démoralisation, à la démobilisation et à la dépolitisation de la société. Les forces qui travaillent à la désunion, à l’instabilité et à la dépolitisation du politique n’ont pas désarmé. L’intrusion, voire la mainmise de l’argent sale sur la vie politique locale, s’est étendue. Les entraves et les pressions bureaucratiques et administratives ne se sont pas estompées. Enfin, nous ne pouvons que constater que le dispositif de surveillance et de contrôle du scrutin par les acteurs politiques autonomes est encore à parfaire. Avant, pendant et aujourd’hui nous continuons de dénoncer avec vigueur les entraves, les irrégularités, voire les fraudes qui ont entaché ce scrutin. Plus fondamentalement, les élections locales ne modifient pas de façon significative la donne politique dans le pays. Les résultats de ces élections APW et APC ne sont que l’expression au niveau local d’une recomposition politique violente, qui a débuté avec le lancement des «réformes» et singulièrement la promulgation de la loi électorale et du code communal et de wilaya. Cette recomposition voulue et imposée délibérément par le pouvoir vise à empêcher toute évolution réelle du rapport des forces politiques, tant dans les institutions que dans la société. La consolidation du statu quo, le maintien de l’hégémonie des forces politiques, économiques et sociales qui sont au pouvoir, ou qui l’appuient, sont toujours à l’ordre du jour. Un autre but recherché et partiellement atteint c’est la fragmentation des forces politiques d’opposition au sein des APC et des APW ; objectivement la capacité de manœuvre et d’intervention des autorités au sein de ces institutions se trouve renforcée, voire élargie. Au vu des réalités du terrain, de nos capacités objectives, il est difficile d’infirmer ou de confirmer le taux de participation officiel. Ce que nous pouvons dire, c’est que la mobilisation populaire à l’occasion des élections locales a été plus importante qu’à l’occasion des élections législatives. Le FFS se félicite de l’approfondissement et de la consolidation des avancées réalisées dans la mobilisation dans le parti et dans la population. Notre formation politique commence à capitaliser l’élan de sympathie de la population induit par ses positions politiques et sa présence au sein de la société à travers toutes les régions du pays. Une fois de plus, le FFS exprime sa compréhension des motivations de l’abstention protestataire et pacifique induite par des années de fraudes, de prédation et d’autoritarisme méprisant les libertés et les droits des citoyens.
- Le FFS est-il satisfait des résultats qu’il a enregistrés ?
Oui, le FFS est raisonnablement optimiste. La réussite ou l’échec ne se mesurent pas uniquement à travers les chiffres, mais surtout au regard de nos objectifs. Ce qui nous importe, c’est que la société puisse à nouveau reprendre espoir, c’est que le politique soit réhabilité, c’est qu’une possibilité de changement politique, pacifique et démocratique puisse émerger et se construire. Le FFS est prêt à s’inscrire dans une démarche collective visant à réaliser cet objectif. Il appelle à la prise d’initiatives et à l’implication active dans la vie politique, sociale, culturelle et associative pour construire l’alternative démocratique. Au plan chiffré, nous sommes confiants ; en effet nous avons 1042 élus locaux au niveau national, environ 400 000 électrices et électeurs nous ont fait confiance. Nous sommes présents au centre, à l’est, à l’ouest et au sud du pays en dépit des apparences. Nous sommes en force à Alger et Boumerdès, et nous avons consolidé nos positions dans nos fiefs à Tizi Ouzou et Béjaïa. Nous sommes fiers de nos élus qui se sont battus et ont remporté de haute lutte des sièges à Constantine, Bordj Bou Arréridj, Saïda, Oran… Une fois de plus, le plus important pour nous c’est l’accélération de la dynamique politique que nous avons impulsée qui va aussi nous permettre de préparer le cinquième congrès national sous les meilleurs auspices.
- Après avoir reçu des engagements de la part de Ould Kablia et Sellal, notamment sur le vote des militaires par procuration, le FFS a constaté, ainsi que d’autres partis, un scrutin entaché d’irrégularités, dont un vote massif des militaires en dehors de leurs communes. Quel est votre commentaire ?
Le communiqué du 29 novembre 2012, deux heures avant l’expiration du scrutin, résume notre position ; les femmes et les hommes qui sont dans l’ANP et dans les corps constitués sont des citoyennes et des citoyens comme les autres, des citoyennes et des citoyens à part entière, ils doivent pouvoir voter librement, de façon incontestable et incontestée, conformément à la loi ; à charge pour les autorités d’appliquer la loi et de faire en sorte que désormais, nos militaires puissent voter dans leur commune de résidence. Nous avons aussi voulu attirer l’attention pour que les incidents regrettables constatés dans certaines localités ne se reproduisent plus, parce qu’ils constituent une vraie menace pour la cohésion nationale, ils peuvent devenir des germes de division. L’institution militaire est une institution nationale, une institution de souveraineté, elle doit le rester et doit être aidée pour assurer ses missions constitutionnelles.
- Le FFS compte-t-il déposer des recours auprès du Conseil constitutionnel ?
Oui, le FFS a introduit des recours auprès de toutes les instances habilitées.
- Sur quelle base et avec quelles formations politiques, le FFS envisage-t-il de nouer des alliances pour prendre la présidence d’autres APC ?
Peut-on parler d’alliances sur la base d’accords ou de transactions électorales imposées, en l’absence de convergences politiques et programmatiques, voire de divergences ? Par ailleurs, la loi électorale introduit une logique d’arrangements arithmétiques. Enfin, le FFS a la volonté affirmée de permettre autant que possible un fonctionnement «normal» des collectivités locales. Ces trois paramètres guident notre démarche et nos décisions relatives à cette question.
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